HyperloopTransportation Technologies fait partie des projets de train du futur inspiré par Elon Musk. Elle monte une équipe de recherche à Toulouse. Le24 janvier dernier, l’Hyperloop Transportation Technologies (HTT), l’une des 16 entreprises américaines à plancher sur le projet de train supersonique, a annoncé vouloir implanter son centre européen de recherche et développement sur l’ancienne base aérienne de Francazal, près du village de Cugnaux à Toulouse. Les premiers aménagements liés à ce LHyperloop, projet d'Elon Musk, permettrait de propulser des capsules de passagers dans des tunnels sous vide à plus de 1 000 km/h. Présenté pour la première fois au public par l'homme d'affaires Elon Musk en Lemouvement d'un objet. Enoncé de l'exercice n° 1-1 : Le projet de train Hyperloop permettrait aux passagers, installés dans des capsules circulant sur coussins d'air, de voyager à 1200 km/h. Question 1 : Quelle disatnce pourrait parcourir ce train en 1 s ? leprojet de train hyperloop permettrait aux passagers, installés dans les capsules circulant surs coussins d'airs, de voyager à 1200km/h. 1) quelle distance pourrait parcourir ce train en 1sec? 2) combien de temps mettrait l'hyperloop pour réaliser le trajet paris-marseille (700 km) ? exprime le résultat en heure et minute. d'avance VirginHyperloop One prévoit denvoyer un pod de 8,5 mètres de long sur un ensemble de pistes dans le Nevada. En mai 2017, un pod a lévité sur une piste dessai distincte au Nevada pendant 5,3 aWTKWNM. Grâce au vide créé dans les tubes, la vitesse du train dépassera celle des avions de ligne. Elle restera juste au-dessous de 1224 kilomètres-heure afin d'éviter... le mur du son. REUTERS/Steve Marcus "J'ai refait tous les calculs. Ils confirment l'opinion des spécialistes notre idée est irréalisable. Il ne nous reste plus qu'une chose à faire la réaliser." Lorsque Pierre-Georges Latécoère prononce ces paroles, à la fin de la Première Guerre mondiale, l'aviation commerciale n'existe pas encore. Pas de quoi impressionner ce Bagnérais d'origine qui lance illico une ligne aéropostale entre Toulouse et l'Afrique du Nord, sous le regard médusé de ses compatriotes. Un siècle plus tard, l'esprit pionnier du fameux entrepreneur semble à nouveau souffler sur la Ville rose. Au milieu de l'aérodrome de Francazal, une start-up californienne s'apprête à tester un moyen de transport révolutionnaire l'Hyperloop, un train futuriste capable de propulser dans des tubes sous vide des passagers à 1220 kilomètres-heure, une vitesse juste au-dessous du mur du son. Le placide maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, en reste bouche bée. "C'est Jules Vernes. Avec un tel engin, nous pourrions relier Toulouse à Montpellier en vingt-quatre minutes, contre deux heures actuellement en TGV!" Une ligne Hyperloop commercialisée dès 2021Hyperloop TT, la petite société qui développe le programme, voit les choses en grand. Elle a promis de lever 40 millions de dollars en cinq ans afin de réaliser les études de recherche et de mener une série d'essais à Toulouse et en Californie. Mais elle doit faire vite. Car d'autres start-up travaillent déjà sur des projets similaires. Hyperloop One, une autre entreprise américaine, assure avoir déjà réuni 160 millions de dollars auprès d'investisseurs, dont la SNCF.   Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Elle a même fait ses premiers tests en plein air dans le désert du Nevada au mois de mai 2016 et promet de commercialiser une ligne Hyperloop en 2021! Plus modeste, le canadien Transpod, piloté par le Français Sébastien Gendron, n'a levé "que" 15 millions de dollars. Mais il entend bien passer devant ses rivaux à grands coups d'innovations technologiques. Enfin, l'entrepreneur milliardaire Elon Musk n'a pas abandonné le concept dont il est à l'origine. En janvier, sa société, Space X, a fait concourir les ingénieurs des plus grandes universités afin d'améliorer l'aérodynamisme de sa capsule. Et elle prévoit un nouveau concours cet été. Après avoir soulevé plus d'incrédulité que de fonds, chaque jour qui passe rend l'Hyperloop plus réel. Les acteurs traditionnels du transport, comme Alstom, ne rient d'ailleurs plus du tout. "Chez eux, c'est un peu la panique", résume Raymond Woessner, professeur de géographie à l'université Paris IV- Sorbonne. Il faut dire que les lignes de TGV classiques ont atteint leurs limites. "Au-delà de 300 kilomètres-heure, elles ne sont pas rentables, car l'usure des freins et des rails fait grimper les coûts de manière exponentielle", confirme Sébastien Gendron. Des cabines propulsées dans un tubePour aller plus vite, il faut une rupture technologique. Ce que propose le nouveau mode de propulsion à sustentation électromagnétique. "A terme, l'Hyperloop aura la vitesse d'un avion, le confort d'une voiture, la simplicité d'un ascenseur et le débit d'un système de métro", explique pompeusement un cadre d'Hyperloop One. Ses cabines pressurisées seront propulsées dans un tube à basse pression par un moteur à induction linéaire, une technologie déjà expérimentée au Japon avec le train Maglev. Des aimants maintiendront les capsules au-dessus des rails, en lévitation. Et, comme le tube se trouvera presque entièrement vidé de son air, les frottements et le poids de l'appareil seront réduits au minimum. Premier test grandeur nature du système de propulsion développé par la start-up américaine Hyperloop One dans le désert du Nevada, le 11 mai GURZINSKI/AFPCertes, il reste encore deux problèmes majeurs à surmonter. D'une part, l'accumulation de l'air sur le nez de l'appareil et, d'autre part, la température élevée dans le tube. Mais les experts ont déjà la solution un compresseur aspirera l'air au-devant du train et des composants chimiques absorberont la chaleur du tube, un peu comme des glaçons dans un verre. Il suffira de les changer entre chaque voyage. "Toutes les technologies nécessaires existent. Il nous faut simplement réussir à les imbriquer", confirme Sébastien Gendron. Le chantier n'en reste pas moins conséquent. Les questions posées par l'Hyperloop ne sont d'ailleurs pas uniquement techniques. Comment intégrer un réseau de tubes de plusieurs centaines de kilomètres dans le paysage urbain? Comment convaincre les passagers de voyager dans ces tuyaux high-tech? Comment faire sortir les passagers en cas de pépin? Comment assurer la rentabilité de ce nouveau moyen de transport? Paris-Toulouse en à peine plus de... quarante minutes! Face à ces interrogations légitimes, les start-up déroulent un argumentaire bien rodé. "Nous travaillons énormément sur l'expérience voyageur. Celle-ci sera proche de ce que vivent les passagers d'un jet privé", assurent les experts d'Hyperloop One. En d'autres termes, pas de sensation d'écrasement à l'accélération, pas d'entassement des passagers... "Nous devrions même pouvoir illuminer les cabines avec des puits de lumière artificiels au rendu bluffant", espère Sébastien Gendron. Encore une idée d'Elon Musk. En 2013, l'entrepreneur milliardaire met en open source un document décrivant l'Hyperloop, un système capable de rallier San Francisco à Los Angeles en à peine trente minutes. Depuis, plusieurs start-up se sont lancées dans la course. Ici, à Oslo, le 21 avril JUNGE"Notre réseau deviendra rapidement rentable car il est entièrement automatique et produit plus d'énergie qu'il en consomme", renchérissent les dirigeants d'Hyperloop TT. Selon leurs prévisions, un tronçon de 600 kilomètres entre San Francisco et Los Angeles pourrait ainsi être bénéficiaire en huit ans, avec un prix moyen du billet fixé à 30 dollars! A condition, bien sûr, de truffer le réseau de panneaux solaires. Imaginez-vous donc filer à 1200 kilomètres-heure dans une cabine grand luxe tout confort, à l'abri des bouchons et des accidents, reliant Paris à Toulouse en à peine plus de... quarante minutes! Mais pas si vite. Ce n'est quand même pas pour tout de suite. "Rien que pour l'homologation de sécurité, il faudra au moins deux ou trois ans de simulation numérique et d'analyses de données. Puis, dans un premier temps, ce nouveau mode de transport embarquera du fret. L'Hyperloop pour les passagers deviendra une réalité en 2025 ou 2030, pas avant", prédit François Stephan, directeur général adjoint d'IRT SystemX, l'un des meilleurs spécialistes des transports. Avec l'Hyperloop, le rapport au temps se modifie. Traverser la France prendrait à peine une heure. Un salarié pourrait habiter Toulouse et rejoindre son lieu de travail à Paris en moins de trois quarts d'heure. De quoi remettre sérieusement en question le concept de n'empêche, rien n'arrête l'hyperloopmania. Et le phénomène est mondial. Bratislava rêve de relier Vienne en huit minutes, au lieu d'une heure en voiture. Stockholm se voit déjà desservir Helsinki en trente minutes grâce à une ligne sous- marine. Le projet serait rentabilisé en dix ans, assurent même ses promoteurs! En Espagne, des chercheurs calculent le temps qu'il faudrait pour relier Toulouse à Madrid puis Tanger. A Dubaï, une étude récente fait miroiter un trajet de douze minutes pour rejoindre Abou Dhabi au lieu de deux heures par l'autoroute. Pour anticiper leur voyage, les passagers disposeraient même d'une application mobile affichant la disponibilité des capsules, dont certaines seraient réservées aux bagages! En Inde aussi, l'Hyperloop fait tourner les têtes. Le pays se demande s'il doit s'engager dans un programme de ligne à grande vitesse classique ou s'il vaut mieux effectuer directement un bon technologique. L'Hyperloop va-t-il donc fleurir partout, ringardisant définitivement nos vieux TGV? Gare aux idées préconçues. "Ce qui est certain, c'est que de nombreuses innovations sortiront de ces travaux et feront progresser le monde du transport", estime Carole Desnost, directrice de l'innovation à la SNCF. Aujourd'hui, plusieurs centaines d'ingénieurs planchent activement sur l'Hyperloop. Et la simple analogie avec le métro parisien à la fin du XIXe siècle pourrait bien convaincre les sceptiques. Lors de sa construction, faire voyager beaucoup de monde sous terre semblait impensable "Les Parisiens ne sont pas des rats", entendait-on. Aujourd'hui, ils sont pourtant des millions à utiliser le métro quotidiennement. Nombre d'entre eux seraient même prêts à faire le grand saut de l'Hyperloop. Pour regagner leur logement marseillais et prendre le temps d'un café sur le Vieux-Port? Un train concurrent en Corée du Sud Et si le vainqueur de la course au tube était la Corée du Sud? Sept laboratoires de recherche ont signé un accord avec l'Etat, en février, afin de développer, à grands coups de subventions publiques, le HTX, une version concurrente de l'Hyperloop. Le HTX, une version concurrente de l'Hyperloop, en Corée du sud. N. TATEISHI/THE YOMIURI SHIMBUM/AFP Les Coréens utiliseront eux aussi un tube à basse pression et un système de lévitation magnétique pour parcourir en vingt minutes les 400 kilomètres séparant Séoul de Pusan. Ils ont même prévu un ascenseur pour faire monter et descendre les capsules du tube dans chaque gare. "Tout le monde se focalise sur les start-up américaines, mais ce sont sans doute eux les plus avancés", glisse un expert. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline Une société californienne vient d’annoncer le lancement prochain d’une ligne de transport ultra-rapide entre Dubai et Abou Dabi, aux Émirats arabes unis. Grâce à Hyperloop One, ce trajet de 140 kilomètres pourra s’effectuer en moins d’un quart d’heure, à bord de capsules propulsées par un champ magnétique dans un tube maintenu à basse pression. Voyager à la vitesse de la lumière n’est sans doute pas encore pour demain, mais les innovations récentes en matière de transport permettent malgré tout de gagner un peu en vitesse. Dernière d’entre elles, celle d’un extraordinaire système de capsules à sustentation magnétique capables de se déplacer jusqu'à kilomètres par heure Hyperloop pour être lancé dès 2020, le projet est l’une des premières applications concrètes de la technologie Hyperloop développée par le célèbre Elon Musk, responsable, entre autres, du décollage tout récent de la fusée Falcon Heavy. Financée par des investissements récents du dirigeant du groupe Virgin, Richard Branson, la société californienne Virgin Hyperloop One est l’une des premières au monde à tester, grandeur nature, une telle ligne de transport cours de la semaine de l’innovation, tenue il y a quelques jours seulement aux Émirats arabes unis, la firme en a dévoilé davantage sur son projet, en présentant les premiers prototypes de capsules de l'Hyperloop One et leur prochaine application dans le pays. Dubai-Abou Dabi en seulement quelques minutesLa voie bientôt mise en service reliera Dubai à Abou Dabi, un trajet de 140 kilomètres qui prend aujourd’hui une bonne heure et demie en voiture. Un long périple qui pourrait bientôt appartenir au passé, grâce à Hyperloop One. À bord de ses capsules en effet, seule une douzaine de minutes sera nécessaire pour voyager entre les deux villes du golfe Persique, d'après la firme prouesse est rendue possible grâce à la technologie innovante du système Hyperloop. "Hyperloop One est centrée sur un transport bien plus efficace, rapide et propre. Cela va changer les dynamiques de la façon dont nous transportons les biens et les personnes", se réjouit Shervin Pishevar, président exécutif d’Hyperloop One. Ce "train" nouvelle génération voyage en effet non-pas à l’air libre, mais à l’intérieur d’un tunnel maintenu à très basse pression, afin de réduire au maximum les frottements dus à l’ particularité pour Hyperloop, pas de rails ni de roues classiques, mais plutôt un ingénieux système de propulsion électromagnétique. Des moteurs à induction répartis tout au long de la voie génèrent un champ magnétique capable de propulser à toute vitesse les capsules dans le vide quasi-absolu du tube dans lequel elles circulent pas plus d’un millibar, mille fois moins que la pression compagnie aux petits soins avec ses passagers Chacune des capsules pourra transporter une dizaine de passagers à la fois. Des voyageurs confortablement installés dans des sièges recouverts de cuir, conçus par le constructeur automobile BMW. Une assise luxueuse qui leur permettra de profiter des écrans haute-définition installés à bord afin de pallier l’absence de fenêtres. "Il y aura des écrans interactifs de divertissement intégrés aux accoudoirs des sièges", explique Abdulredha Abu Alhassan, directeur exécutif à l’Autorité des routes et des transports de 2021, Virgin Hyperloop One prévoit de déployer trois lignes de son système de transport ultra-rapide, dont une entre l’aéroport international de Pune, en Inde, et la ville de Bombay, le tout en 25 minutes montre en main. De quoi multiplier le nombres de passagers alors que la ligne Dubai-Abou Dabi devrait à elle seule générer un trafic de près de passagers par heure vers chacune des destinations. Une ambition qui s’inscrit dans la droite ligne de l’objectif visé par l’Autorité des routes et des transports de Dubai de 25% de transports autonomes d’ici à des étapes cruciales restent à franchir pour Hyperloop One avant la mise en service de ces lignes. Si des prototypes de train ont déjà été testés, les vitesses atteintes restent pour le moment "modérées". Le dernier record établi en décembre 2017 sur le site du DevLoop était de 387 kilomètres par heure. Selon la firme, tous les composants du système ont été testés avec succès lors de cette troisième phase mais le transport doit encore gagner en vitesse. Même si les capsules d’Hyperloop One n’atteindront pas la vitesse de la lumière, elles permettront à l’avenir de faire voyager des milliers de passagers presque aussi vite que le son. Un big-bang dans le domaine des transports à deux doigts d’atteindre le bang supersonique. Premier test concluant pour le train du futur à très grand vitesse. L'essai s'est passé en fin de semaine dernière dans le Nevada aux États-Unis. La start-up américaine Virgin Hyperloop a annoncé lundi avoir procédé à un test grandeur nature de son train futuriste à très grande vitesse. En effet, pour la première fois, la firme a mis à bord de son train supersonique deux passagers en réalité deux cadres travaillant pour la start-up. Josh Giegel et Sara Luchian sont donc les tout premiers passagers d'un train Hyperloop, un train à sustentation magnétique capable théoriquement d'atteindre les 1200 km/h, une véritable révolution dans le secteur des transports. Dans le cadre de ce premier test, le train a donc embarqué deux passagers. Le test s'est déroulé dimanche dernier sur une piste longue de 500 mètres. Selon un communiqué de la société, les 500 mètres ont été parcourus en l'espace de 15 secondes et l'Hyperloop a atteint la vitesse de 172 km/h. The first hyperloop passenger test Virgin Hyperloop virginhyperloop November 9, 2020L'Hyperloop, c'est quoi ? L'Hyperloop est un concept qui a été présenté en 2013 par Elon Musk, le fondateur de Tesla et de Space X. Ce projet de train futuriste est à ce jour porté par 3 grandes entreprises à travers le monde. Le concept d'Hyperloop est un projet de transport novateur ressemblant à un train capable d'atteindre la vitesse de 1200 km/h grâce à une propulsion sur coussins d'air aimantés dans des tubes sous vide. Two passengers have ridden in a virginhyperloop pod in a test that has made transportation history. Read my thoughts on why Im so excited about Virgin Hyperloop and its potential to change how the world moves around Richard Branson richardbranson November 9, 2020Selon Elon Musk, ce moyen de transport permettrait de relier par exemple les villes de Paris et Marseille en une quarantaine de minutes seulement ! Parmi les sociétés engagées dans ce projet de train supersonique, Hyperloop One qui compte la SNCF dans ses investisseurs semble avoir une longueur d'avance. Hyperloop One a en effet installé une piste de tests aux États-Unis dans le Nevada et travaille actuellement sur deux projets majeurs une ligne devant relier Dubaï à Abu Dhabi en 12 minutes et une autre ligne, en Inde, permettant de relier les villes de Pune et de Bombay. Le tube dans lequel la navette peut être propulsée lors de tests. Parmi les autres entreprises investies dans ce projet de train supersonique, on peut aujourd'hui citer Hyperloop Transportation Technologies, Transpod et Space X. Hyperloop Transportation technologies possède d'ailleurs un bureau de recherche et développement en France, à Toulouse, ce qui lui permet de travailler étroitement avec les équipes d'Airbus. Si Transpod est une société canadienne, elle est dirigée par un Français, Sébastien Gendron, un ancien ingénieur d'Airbus. Cette entreprise est également installée en France et s'est lancée dans la construction d'une piste d'essai près de Limoges. L'Hyperloop, c'est pour bientôt dans la vie de tous les jours ? À ce jour, les projets portés par ces trois entreprises sont encore à l'état de prototypes. Pour l'instant, l'Hyperloop ne fait pas mieux que le fameux TGV français. En 2017, Virgin Hyperloop One a bien propulsé avec réussite son Hyperloop à une vitesse de 387 km/h mais il convient de rappeler que le record de vitesse du TGV est de 574,8 km/h. En raison des nombreuses contraintes, ce mode de transport futuriste ne devrait pas voir le jour avant quelques années. Toutefois, le premier test grandeur nature avec deux passagers à bord a de quoi donner un peu d'espoir à la firme. À terme et contrairement à la capsule test, la capsule définitive devrait être en capacité de transporter 28 passagers. Les étudiants et chercheurs de l’École des mines, à Saint-Étienne, ont calculé que le train actuellement testé aux États-Unis permettrait de relier Lyon à Saint-Étienne en seulement huit minutes. Le train du futur devrait pouvoir parcourir les 700 km qui séparent Los Angeles et San Francisco en à peine 30 minutes. S'il était installé en France, 10 000 passagers quotidiens pourraient faire le trajet Lyon/Saint-Etienne en à peine 8 minutes, tout en réduisant sensiblement l'impact écologique, puisque l'Hyperloop fonctionne principalement grâce à l'énergie électrique captée par des panneaux solaires. De quoi ringardiser le projet d'autoroute A45 du président du conseil régional, Laurent Wauquiez. Les étudiants de l'École des mines sont allés jusqu'à calculer le prix d'une telle installation sans l'aide des collectivités locales 700 millions d'euros. La SNCF ou l'entreprise qui serait à la tête de la ligne devrait donc fixer un prix autour de 15 euros par trajet. Pour le moment, un tel projet n'est pas encore au programme, même si la SNCF s'est rapidement positionnée en investissant dans la start-up californienne Hyperloop One, du milliardaire Elon Musk.

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