commeil se plaisait Ă  les appeler. Les Autres. C’était tous ces ĂȘtres qui semblaient d’un autre monde, qui ne pensaient pas comme lui, qui se moquaient de lui. Sa famille. Ses voisins qu’il ne voyait que le soir lorsqu’il rĂȘvait Ă  sa fenĂȘtre en regardant la pluie tomber. Les Autres. C’est ainsi qu’il les avait nommĂ©s. Papalapin se met Ă  crier, maman lapin se met Ă  pleurer, Luc et Lucie vont s'enfermer dans leurs chambres. Alors Lili-Lapin en a tenement assez qu'elle s'enfuit en courant dans la forĂȘt. Il fait nuit. Les branches font de grandes ombres sur le sol. Mais Lili- Lapin n'a mĂȘme pas peur. Elle a bien trop de colĂšre et de chagrin. FuriousDubois - Chapitre 1 - La Lettre De Poudlard. Furious Dubois (en hommage au youtubeur Furious Jumper) est nĂ© le 20 juin 2032 aprĂšs son frĂšre jumeau Jordan. Il est le dernier fils et le dernier enfant de Manon et Olivier, il est le petit frĂšre de Abraham, Theodore, Mary, les triplĂ©s Sitka, Denahi et Kenai, Flavie, Maggie, Maxime Recommandationd'un parent Ă  un autre. Martin, papa de MĂ©lodie et de RĂ©mi des jumeaux de 12 ans, mentionne l’importance de communiquer avec chacun de ses enfants. Un conseil qu’il lance aux parents, comme lui, et qui porte Ă  rĂ©flĂ©chir : Accordez le droit Ă  vos autres enfants de dire que leur frĂšre ou leur soeur les Ă©nerve. Fourchette! C’est un beau mĂ©tie ! Plume ne va pas Ă  l’école, il se baigne toute l’annĂ©e, et il mange du requin rĂŽti le dimanche. Dans la famille Fourchette, chaque enfant a un nom de gĂąteau. Il y a Madeleine, la gande sƓu, HonoĂ©, le gand fĂše, Charlotte, la petite sƓu, et le pe ouet Tate aux Pommes. Plume aussi a un nom de ï»żLiliLapin est trĂšs heureuse avec sa famille. Mais son petit frĂšre Doudou-Lapin n’est pas comme les autres enfants.Maman Lapin lui explique qu’il a une espĂšc SZGib. Mission de l’association 1 L’Association des enfants du don adedd a pour objet de rĂ©pondre aux divers besoins des personnes issues des diffĂ©rentes techniques de l’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation amp, des personnes souhaitant s’engager ou s’étant engagĂ©es dans un parcours d’amp, menĂ© Ă  terme ou non, et des futurs ou prĂ©sents donneurs et donneuses de gamĂštes ou d’embryons. Les rĂ©ponses Ă  ces besoins consistent notamment en un accompagnement personnalisĂ© – avec ou sans l’aide de professionnels du milieu mĂ©dical et/ou paramĂ©dical du secteur public ou privĂ© – et l’organisation de groupes de parole. Par ailleurs, l’association est un lieu de rĂ©flexions et exerce une mission d’information auprĂšs du public et des pouvoirs publics concernant les aspects humains, sociaux et scientifiques de l’amp, sans aucune forme de militantisme. Mon expĂ©rience personnelle2 En crĂ©ant l’adedd en 2008 [1], je souhaitais rĂ©unir des personnes conçues, comme moi, grĂące Ă  un don de gamĂštes [2]. Le moment Ă©tait sans doute venu de parler Ă  nouveau de mon mode de conception singulier, mais pas avec mes parents. Je voulais voir et toucher un autre comme moi », qui ne soit pas mon frĂšre, conçu lui aussi grĂące Ă  un don de sperme mais d’un donneur diffĂ©rent. 3 InformĂ©s tous les deux, dĂšs notre plus jeune Ăąge, de notre mode de conception, nous avons l’un et l’autre l’impression d’avoir toujours vĂ©cu avec cette vĂ©ritĂ© », comme l’appellent [3] certains enfants du don. Lorsque j’ai créé l’association, mon frĂšre n’a pas semblĂ© intĂ©ressĂ© et je ne suis pas certain qu’il ait compris le sens de ma dĂ©marche. En une phrase, il avait rĂ©duit l’histoire de notre mode de conception Ă  peau de chagrin Papa, c’est notre pĂšre. » Nul doute sur le fait que lui et moi n’avions qu’un seul et unique pĂšre. Pourtant, ma naissance », comme je l’appelais parfois plus petit, ne me laissait pas complĂštement tranquille. J’avais l’impression que mon frĂšre ne comprenait pas vraiment ce qui s’était passĂ©. Savait-il que nous n’étions pas tout Ă  fait des enfants naturels » ? Que nous Ă©tions, comme le disaient nos parents, des enfants uniques », dĂ©sirĂ©s », attendus »  ? Pourquoi semblait-il aussi en paix face Ă  cela ? C’en Ă©tait presque irritant
 Ou alors, je pensais trop », comme on me disait souvent. Quoi qu’il en soit, nos vĂ©cus sont diffĂ©rents mais aucun de nous deux n’a oubliĂ© ce quelque chose » qui nous rend si spĂ©cial ». C’est en ces termes que nous en avons discutĂ©, une fois adultes. 4 À l’origine, la crĂ©ation de l’association obĂ©issait Ă  une dĂ©marche personnelle, presque Ă©goĂŻste, oserai-je avouer. Cela me semblait ĂȘtre le moyen le plus adaptĂ© pour entrer en contact directement avec d’autres personnes conçues comme moi [4]. J’avais besoin de vĂ©rifier que les questions que je me posais n’étaient pas uniquement les miennes », et que d’autres avaient ressenti le poids d’une indescriptible solitude. Plus tard, au contact des autres fratries, j’ai compris que de nombreux questionnements n’étaient pas imputables directement Ă  mon mode de conception. Ce dernier avait surtout jouĂ© un rĂŽle de catalyseur pour Ă©viter de me confronter Ă  d’autres questions embarrassantes au moment de l’ adolescence. AbĂźme angoissant pour moi, Ă©tendue d’eau calme et transparente pour mon frĂšre, voilĂ  comment m’est apparue la maniĂšre dont nous avons vĂ©cu l’histoire de notre conception jusqu’à l’ñge adulte. 5 Si aujourd’hui les questions entourant ma naissance me paraissent lointaines, et sont pour beaucoup oubliĂ©es, c’est grĂące Ă  de nombreux Ă©changes avec des frĂšres et des sƓurs, dont il m’est impossible de rendre compte en substance ici du contenu. Certaines choses sont ineffables, intraduisibles, inexprimables, et on ne peut les partager qu’avec d’autres nous-mĂȘmes » du fait d’une certaine communion de pensĂ©e. Face Ă  un mĂȘme Ă©vĂšnement un deuil, une maladie, un succĂšs, un Ă©chec
, chacun rĂ©agit de façon singuliĂšre, y compris au sein d’une fratrie. Ce fut ma conclusion en ce qui concerne la maniĂšre dont j’ai vĂ©cu l’histoire de ma conception. Est-ce du fait de ma position d’aĂźnĂ© ? Je ne saurais l’affirmer avec certitude. Est-ce imputable Ă  la personnalitĂ© de mon donneur », qui transparaĂźtrait Ă  travers moi ? LĂ  encore, je ne suis sĂ»r de rien
 Les raisons mĂȘmes d’un spectre de ressentis aussi large chez les personnes conçues grĂące Ă  un don de gamĂštes font Ă©galement dĂ©bat parmi les spĂ©cialistes du sujet [5]. C’est un fait, certains vivent sereinement avec ce mode singulier de conception, et d’autres Ă©prouvent un mal-ĂȘtre profond [6]. Entre ces deux extrĂȘmes, il y a un continuum sur lequel chacun peut Ă©voluer au grĂ© de ses cheminements. 6 En rĂ©sumĂ©, il m’a fallu plus de temps pour que l’exclamation de mon frĂšre papa, c’est notre pĂšre » prenne tout son sens. Cette phrase, si courte soit-elle, ne ferme pas la porte aux questionnements sur le don de gamĂštes et n’évince pas non plus les reprĂ©sentations fantasmĂ©es fantasmatiques ? du donneur ou de la donneuse. Pour comprendre cette assertion, il convient d’aller au-delĂ  du sens littĂ©ral des mots. Il s’agit en fait d’une dĂ©claration d’amour qui transcende la technique utilisĂ©e pour donner la vie sans pour autant nier son existence. Avec ou sans don, le parent est reconnu en tant que tel, dans son rĂŽle de pĂšre ou de mĂšre, par l’enfant qui prononce ces mots papa, je t’aime », maman, je t’aime ». La technique mĂ©dicale et le don de gamĂštes s’effacent progressivement pour laisser la place Ă  ce qui est le plus important pour l’enfant, l’amour inconditionnel de ses parents. La technique mĂ©dicale et le don degamĂštes s’effacent progressivementpour laisser la place Ă  ce qui estle plus important pour l’enfant,l’amour inconditionnel de ses d’expĂ©riences au sein de l’association L’annonce du mode de conception7 Lieu d’échange pour des personnes liĂ©es par un commencement commun [7] – l’intervention de la mĂ©decine de la reproduction –, l’association accueille de nombreuses fratries, composĂ©es de frĂšres ou de sƓurs exclusivement, mixtes, ou encore de vrais » ou de faux » jumeaux. Le plus souvent, l’adhĂ©sion Ă  l’association est rĂ©alisĂ© par l’aĂźnĂ© de la fratrie. Faut-il pour autant en conclure que dans cette situation, comme dans d’autres [8], le plus ĂągĂ© essuie tous les plĂątres » ? Nous ne saurions l’affirmer avec certitude. En revanche, il est parfois le premier Ă  ĂȘtre informĂ©, alors que les autres membres de la fratrie devront attendre le mĂȘme Ăąge pour connaĂźtre la vĂ©ritĂ© ». ConcrĂštement, nous avons pu observer au sein de l’association que la maniĂšre d’annoncer le mode de conception Ă  l’enfant exerçait une influence sur la façon de vivre l’histoire de sa conception. L’annonce peut intervenir Ă  diffĂ©rents Ăąges de l’annonce au berceau » Ă  l’annonce tardive » Ă  l’ñge adulte, ĂȘtre faite par un seul des parents annonce unilatĂ©rale concertĂ©e ou non concertĂ©e [9], dans un climat familial compliquĂ© sĂ©paration des parents, mort d’un parent [10]
 ou encore par un membre de la famille, un ami, ou par un tiers lors d’un examen mĂ©dical, par exemple rhĂ©sus, tests gĂ©nĂ©tiques
. D’aprĂšs nos observations, il semble que les enfants informĂ©s tĂŽt de leur mode de conception avant 10 ans environ [11], par leurs deux parents et dans un climat familial serein, vivent de maniĂšre plutĂŽt apaisĂ©e avec l’histoire de leur conception. La perception du mode de conception8 ConfrontĂ©s Ă  un problĂšme de fertilitĂ© ou Ă  une maladie grave et transmissible gĂ©nĂ©tiquement, les parents des enfants du don » ont tous eu recours, aprĂšs de nombreux examens cliniques et biologiques, Ă  diverses techniques d’aide ou d’amp insĂ©mination artificielle ia, fĂ©condation in vitro fiv, fivete ou encore icsi [12]. Ces expressions barbares » pour le bĂ©otien, les fratries gĂ©nĂ©ralement les connaissent. C’est mĂȘme parfois une maniĂšre de se prĂ©senter dans les groupes de parole Je m’appelle Jonathan, j’ai Ă©tĂ© conçu par fiv. » L’aspect trĂšs, voire trop mĂ©dical » de cette nouvelle maniĂšre de concevoir, se retrouve Ă©galement dans la parole des couples en parcours d’amp. AprĂšs l’annonce du mode de conception, l’enfant, l’adolescent ou l’adulte associe parfois son identitĂ© Ă  son mode de conception ou Ă  une technique d’amp Je suis un enfant, mais un enfant du don », un bĂ©bĂ© Ă©prouvette »... Produits de la mĂ©decine procrĂ©ative, frĂšres et sƓurs ne se prĂ©sentent pas toujours systĂ©matiquement de la mĂȘme maniĂšre. L’aspect mĂ©dical ressort, le plus souvent, chez celui ou celle qui se pose le plus de questions [13]. Le recours Ă  la technique est, en lui-mĂȘme, source d’interrogation pourquoi celle-lĂ  ? Était-ce la meilleure ? Le don aurait-il pu ĂȘtre Ă©vitĂ© ? A-t-elle une influence sur ma santĂ© ? Etc. Plus Ă©vocatrice encore, dans le fait que le mode de conception n’est pas toujours vĂ©cu de la mĂȘme maniĂšre au sein d’une fratrie, est l’adhĂ©sion Ă  l’association par un seul membre de la fratrie 80% des cas. Il s’agit lĂ  encore de celui ou de celle qui s’interroge le plus. Il y a Ă  cela plusieurs explications, et l’une des plus frĂ©quentes est que le sujet mĂȘme du mode de conception est tabou, source de non-dits voire de discorde au sein de la fratrie. Il y a souvent, chez les enfants du don – mĂȘme une fois adultes – la peur de rĂ©veiller un souvenir douloureux pour les parents ou les frĂšres et sƓurs Papa a dĂ©jĂ  assez souffert comme ça, inutile d’en reparler », Ce n’est pas si important au final », Tu te poses trop de questions inutiles, c’est notre mĂšre et elle nous aime ! » Mode de conception et rivalitĂ© fraternelle9 Le sujet du mode de conception survient parfois de maniĂšre inattendue, au cours d’une dispute. Je me souviens que, trĂšs Ă©nervĂ©, mon frĂšre m’avait un jour lancĂ© au visage De toute façon, tu n’es pas mon frĂšre. » Bien que ce fĂ»t l’unique fois oĂč je l’entendis prononcer ces mots, cette phrase est restĂ©e gravĂ©e en moi. Il venait de me rappeler, Ă  un moment oĂč je ne m’y attendais pas, la nature de notre lien. Un mĂȘme pĂšre, une mĂȘme mĂšre biologique et deux donneurs diffĂ©rents. Le conflit qui nous opposait alors prit fin avec cette petite phrase, qui en disait beaucoup pour moi Ă  cette pĂ©riode d’intenses questionnements. Je ne lui en ai jamais tenu rigueur car, au fond, peut-ĂȘtre avait-il raison ? Étions-nous vraiment des frĂšres ? Qu’est-ce qui fait que deux personnes sont frĂšres ? Leur sang ? L’amour qu’ils se portent ? Les deux ? Autre chose ? 10 Chacun sait combien la colĂšre amĂšne parfois Ă  dire des mots qui dĂ©passent notre pensĂ©e. D’ailleurs, la vĂ©ritĂ© » prononcĂ©e par mon frĂšre m’a aussi traversĂ© l’esprit quelquefois Ă  l’égard de mon pĂšre. Elle n’a, heureusement, jamais Ă©tĂ© articulĂ©e. C’est souvent une des plus grandes craintes dont les couples discutent dans le cadre des groupes de parole Et si mon enfant me dit un jour “tu n’es pas mon pĂšre” [ou “tu n’es pas ma mĂšre”] ? » Par la mise Ă  distance qu’elle provoque, cette phrase permet de rassurer celui qui la prononce je ne suis pas » ou je ne serai pas comme mon frĂšre ou mon pĂšre ». Pour autant, il ne semble pas que ce genre de situation soit propre aux personnes concernĂ©es par le don de gamĂštes
 Regard extĂ©rieur sur la remise en cause des liens familiaux dans le cas d’un recours au don11 Je m’appelle AdĂšle et je suis entrĂ©e dans l’association car Christophe cherchait de l’aide pour la dĂ©velopper. SensibilisĂ©e aux questions bio-Ă©thiques du fait de mon entourage familial, le projet d’association de Christophe me plaisait aussi par sa volontĂ© de rester en dehors du champ du militantisme. Je crois en effet que, en la matiĂšre, personne ne dĂ©tient une rĂ©ponse qui serait la bonne ». Or, si je comprends le militan-tisme, celui-ci ne me semble pas cadrer avec le projet de groupes de parole, qui doit permettre Ă  chacun d’exprimer librement ses questionnements ou ses inquiĂ©tudes, sans craindre d’ĂȘtre jugĂ© par les autres participants. En dĂ©finitive, cela s’accordait avec les certitudes que j’avais en matiĂšre de bioĂ©thique en gĂ©nĂ©ral, c’est-Ă -dire aucune. 12 Je n’ai pas Ă©tĂ© conçue par don et ne connais pas davantage de personnes dans mon entourage proche qui aient eu recours Ă  cette technique. 13 Je suis la deuxiĂšme d’une fratrie de trois sƓurs, d’ñges proches. Alors que je commençais Ă  assister aux groupes de parole, Christophe et moi nous sommes aperçus que ma prĂ©sence permettait aussi de mettre en avant que l’expression des rivalitĂ©s fraternelles, passant notamment par tu n’es pas mon frĂšre », tu as Ă©tĂ© adoptĂ© », voire de toute façon les parents t’ont trouvĂ© dans une poubelle », ou que le fameux t’es pas mon pĂšre/ma mĂšre », n’étaient pas des affirmations spĂ©cifiques aux fratries intĂ©ressĂ©es directement par la problĂ©matique de conception par le don. Je le sais pour avoir moi-mĂȘme prononcĂ© ou entendu ces phrases dans mon propre cadre familial. De mĂȘme, les parents sont souvent inquiets de la ressemblance ou de la dissemblance de leur enfant avec eux-mĂȘmes, mais aussi de celle existant entre leurs enfants, en particulier lorsque le donneur est diffĂ©rent. Pour ma part, je plaisante souvent en groupe de parole sur le fait que je ressemble physi-quement si peu Ă  mes sƓurs pourtant issues biologiquement des deux mĂȘmes parents que nous devions sortir nos piĂšces d’identitĂ© pour prouver notre lien fraternel aux camarades de classe. 14 Sans chercher Ă  banaliser le ressenti de ces parents et de ces fratries, bien au contraire, il s’agit nĂ©anmoins de dĂ©mĂȘler » ce qui, par exemple, relĂšve d’une expression normale de rivalitĂ©s au sein de la fratrie et ce qui est attribuable spĂ©cifiquement au recours au don de gamĂštes dans la conception. En dĂ©finitive, ce qui me paraĂźt spĂ©cifique dans le cadre d’un don, qu’il s’agisse de la relation parent/enfant ou de la relation fraternelle, c’est justement le fait qu’il est trĂšs difficile de prononcer ces phrases sans convoquer la blessure parentale. Comme si, lorsqu’il y avait don, la rĂ©alitĂ© du lien pouvait Ă  tout moment ĂȘtre remise en cause du fait de l’absence totale ou partielle du lien biologique. 15 De mon point de vue une phrase du type tu n’es pas ma sƓur » s’apparente Ă  une expression tout Ă  fait banale dans le cadre de l’expression de rivalitĂ©s fraternelles. Je sais que je l’ai prononcĂ©e, et qu’elle a Ă©tĂ© prononcĂ©e Ă  mon encontre par chacune de mes sƓurs. Mais il me serait impossible de dire exactement quand et dans quel contexte. Je ne peux que constater que, pour Christophe, cet Ă©vĂšnement est beaucoup plus marquant et prend, du fait qu’il ait Ă©tĂ© conçu par don, un sens diffĂ©rent. 16 De mĂȘme pour la relation parent/enfant, l’expression t’es pas mon pĂšre/ma mĂšre » me semble ĂȘtre une affirmation d’adolescent cherchant Ă  s’affirmer vis-Ă -vis de ses parents, tout ce qu’il y a de plus classique. Pourtant, dans les groupes de parole, alors mĂȘme que l’enfant n’est pas encore paru, le parent qui n’aura pas de lien biologique exprime souvent une angoisse Ă  l’idĂ©e que son enfant devenu grand prononce un jour cette phrase. 17 Finalement, ces mots qui peuvent ĂȘtre prononcĂ©s dans n’importe quelle famille sont susceptibles d’ĂȘtre vĂ©cus sur un mode diffĂ©rent lorsqu’il y a eu recours Ă  un don de gamĂšte ou d’embryon. Or, il me semble tout Ă  fait normal dans le dĂ©veloppement d’un enfant qu’il puisse remettre en cause, sur ce mode symbolique, le lien parental ou le lien fraternel, qu’il puisse exprimer une rivalitĂ© fraternelle, ou s’affirmer face Ă  ses parents. Ce qui change donc est que cette particularitĂ© dans le conception risque d’amener l’enfant Ă  ne pas se sentir autorisĂ© Ă  l’exprimer. Christophe dit qu’ heureusement », il n’a jamais formulĂ© Ă  l’égard de son pĂšre tu n’es pas mon pĂšre ». Pourtant, pas plus que si le lien biologique avait effectivement existĂ© avec son pĂšre, une telle affirmation n’aurait permis de remettre en cause le lien de filiation. En revanche, son pĂšre aurait pu effectivement vivre une telle affirmation sur un mode beaucoup plus douloureux. 18 En ce sens, le travail d’accompagnement des parents qui ont recours aux techniques d’amp, en particulier lorsqu’elles impliquent un don et donc une part biologique extĂ©rieure, me semble extrĂȘmement important. Cela leur permettra ainsi d’accepter que puissent ĂȘtre exprimĂ©es ces sentiments qui ont une fonction, permettent l’affirmation de soi, sans qu’ils aient le sentiment que ce lien est effectivement en danger, qu’il s’agisse du lien parental ou du lien fraternel. 19 DĂ©velopper chez les parents l’idĂ©e que l’absence de lien biologique ne conduit pas Ă  la remise en cause du lien familial, relationnel, leur permet ainsi non seulement de ne pas ressentir en permanence la fragilitĂ© du lien qui les unit Ă  leur propre enfant mais encore de rassurer l’enfant sur l’indestructibilitĂ© de ce lien. Pour les enfants du don, et d’ailleurs qu’ils le veuillent ou non, leurs parents sont leurs parents ». Notes [1] Sur l’association, son fonctionnement et des tĂ©moignages de membres, cf. P. Jouannet sous la direction de, ProcrĂ©ation, mĂ©decine et don, Paris, Ă©d. Springer, 2015, ou [2] Don de spermatozoĂŻdes et d’ovocytes. Statistiquement, du fait de l’évolution des techniques d’amp, les enfants conçus par don de spermatozoĂŻdes sont plus ĂągĂ©s que ceux conçus par don d’ovocytes. L’association rĂ©unit Ă©galement des couples ayant eu recours Ă  l’accueil d’embryon. [3] Des personnes conçues par don et informĂ©es tardivement de leur mode de conception tĂ©moignent parfois de leur incomprĂ©hension au sujet d’une vĂ©ritĂ© » cachĂ©e par leurs parents, et ayant fait naĂźtre depuis le sentiment d’avoir Ă©tĂ© trahis ». [4] Je savais qu’il existait une autre association, ProcrĂ©ation mĂ©dicalement anonyme, regroupant des personnes conçues par don mais Ă©galement des personnes nĂ©es sous X ou adoptĂ©es, et qui militaient pour un accĂšs aux origines pour tous ». Ne voyant pas en quoi cette dĂ©marche militante me serait utile, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© crĂ©er une association non militante pour accompagner les personnes dans ma situation dans leurs questionnements. [5] ClĂ©ment, Mon pĂšre, c’est mon pĂšre, Paris, Ă©d. L’Harmattan, 2006 ; D. Mehl, Enfants du don, Paris, Robert Laffont, 2008 [6] A. Kermalvezen, NĂ© de spermatozoĂŻde inconnu, Paris, Presses de la renaissance, 2008. [7] Aujourd’hui, l’association accueille aussi des donneurs et futurs donneurs qui s’interrogent sur la portĂ©e du don de gamĂštes ou d’embryon. [8] C’est par exemple le cas de la conduite accompagnĂ©e ou de certaines activitĂ©s extrascolaires musique, sport
 imposĂ©es Ă  l’aĂźnĂ© par les parents, mais pas aux autres membres de la fratrie. [9] Par ailleurs, nous avons pu observer que c’est gĂ©nĂ©ralement le parent fertile qui est Ă  l’origine de la rĂ©vĂ©lation, ce qui peut gĂ©nĂ©rer un sentiment de trahison chez le parent infertile. De plus, l’annonce non concertĂ©e intervient souvent Ă  un moment oĂč le poids du secret devient trop lourd Ă  garder Ă  l’égard de l’enfant, c’est-Ă -dire dans un climat qui n’est justement pas serein sĂ©paration des parents, par exemple. [10] Dans ces situations, l’annonce a parfois pour effet d’induire chez la personne issue du don un surinvestissement du donneur qui viendra alors, d’un point de vue fantasmatique, prendre le relais ou la place du parent effacĂ© ou disparu. [11] Il ne semble pas utile d’attendre que l’enfant soit en Ăąge de parler pour lui annoncer son mode de conception. L’annonce ne doit pas ĂȘtre unique » annonce au berceau », par exemple mais rĂ©pĂ©tĂ©e, afin que l’enfant s’habitue progressivement Ă  son histoire. [12] La fiv icsi est une fĂ©condation in vitro avec micro-injection intracytoplasmique. Dans ce cas, un spermatozoĂŻde est directement placĂ© dans l’ovocyte au moyen d’une pipette d’injection. [13] Des recherches sur les diffĂ©rentes techniques d’amp ayant parfois Ă©tĂ© effectuĂ©es par celui ou celle qui s’interroge. 25/05/2012 2109 J'arrivais devant le LycĂ©e avec mon frĂšre mĂȘme si on avait tout les deux le permis mais on voulais commencer ensemble. Je n'aimais pas trop la premiĂšre fois dans un nouveau Ă©tablissement car bien sĂ»r il faut se prĂ©senter devant tout le monde. Comme on avait dĂ©cidĂ© de s'installer dans une petit ville oĂč tout le monde connaissait les autres et parce que tout ces gens nous dĂ©visageais. Je me dirigeais directement vers ma classe pour Ă©chapper au regard mais je m'arrĂȘtais d'un coup. Je sentis dans l'aire une odeur pas trĂšs humaine. J'avais appris Ă  l'Ăąge de 8 ans donc 800 ans de cacher mon aura aux autres crĂ©atures. Tout le monde Ă©tait lĂ . Le professeur m'intercepta au moment oĂč je fis un pas dans la salle de cours. - Bonjour mademoiselle ! - Euh... Bonjour ! - Vous ĂȘtes mademoiselle Fever ? La nouvelle ? - Oui monsieur ! - Entrez donc alors. Vous allez vous prĂ©senter devant les autres Ă©lĂšves. Je me maudissais intĂšrieusement. Je fis un pas dans le salle et tout Ă  coup tout les regards se sont braquĂ©s sur moi sauf un. Il Ă©tait en train de regarder par la fenĂȘtre. Je reconnus alors aussitĂŽt son odeur. Elle ressemblait Ă  l'odeur des loup-garous. Ce jeune homme Ă©tait beau et musclĂ© comme son espĂšce, il Ă©tais mystĂšrieux. Je commençais Ă  me prĂ©senter - Salut je suis Ambre. J'espĂšre ĂȘtre bien acceuilli ici ! - Ambre tu vas te mettre Ă  cĂŽtĂ© de Gabriel. Gabriel peux tu lever la main s'il te plaĂźt ? Ce jeune garçon leva le bras. Je me dirigeais donc vers lui, je m'assis et fis exprĂšs de relacher un peu de mon odeur de vampire pour qu'il sache de quel espĂšce j'appartennais. Il se tourna d'un coup vers moi, me regarda d'un regard interloquĂ© et me dis en chuchotant - Tu es un vampire ! me dit-il. - Et toi un loup garou ! - Ton espĂšce dĂ©truit les miens ! - Ce n'est pas vrai, la plus part des vampires sont gentils ! Mais tu sais, tu es le premier que je rencontre de ton espĂšce et donc tu es le premier a ĂȘtre dans le mĂȘme LycĂ©e que moi ! - Et toi la....... On entendit la sonnerie. - On continura cette discussion plus tard ! As-tu de la famille dans ce LycĂ©e ? me demanda-t-il. - Oui mon frĂšre oĂč plutĂŽt mon demi. - Regoinds moi au bahut. - Avec mon frĂšre ? - Non. - Je viendrais. - Alors Ă  ce midi ! me dit-il. Il partit d'un aire prĂ©ssĂ©. Chapitre 1 - Nouveau LycĂ©e Chapitre 3 - La surprise Matybon 20 octobre 2016 Ă  20 h 56 min GĂ©nial,mais contrairement Ă  ce que cette personne demande,je te conseille de regarder la 3Ăšme ligne avant la fin du paragraphe sur Jadina,c’est mignon comme petite surprise ! ^-^ Maison des Green 29 Juin 13h24 Pvd Avalon Avalon mhhmpmff ... Pouhaaaa j'ai un des ses mal de tĂȘte ... bon je vais peut-ĂȘtre me lever , un peu a droite encore un-p Bouuuuuuuum ! Avalon haaa c'Ă©tait peut-ĂȘtre unpeut trop Ă  droite ... -BlasĂ©e- Et la d'un coup , que tu sais pas comment ils sont arrivĂ©e t'as ta sœur et ton frĂšre mort de rire en plein milieux de ta chambre –' Hailey hahahahahahahaha ! T'as vue Dixon elle est pire que moi au reveille !! Haha !Chris hahahaha j'avoue y a du niveau quand meme ! Narrateur externe Toujours dans la chambre de la jeune demoiselle , la sœur et le frĂšre riai du reveille d'avalon. Avalon Et sinon un bonjour ça vous dirai ? les deux grands arrĂ©terent de rire et aida Avalon Ă  ce lever ... Chris mmh oui salut , bien dormi ? Dit-il en prenant sa sœur dans les brasAvalon oui mais j'ai un de ces male de tĂȘte pouahhh une turie ! Et vous ?Hailey - en lui donnant un medicament- tiens prends ça. Et en meme temps chanter le gĂ©nerique de Bob l'Ă©ponge hmmm ...Avalon oh non j'ai pas recommancĂ©e ! Dit-elle en faisant la moue ...Chris Ha si ! C'etait mortel ! dit dixon en ce moquant Avalon lui lençat un regard des plus glacial , et sortit de sa chambre pour aller prendre son petit-dĂšj . MĂȘme s'il etait l'apres-midi comment ce passer des petits panckakes de sa grande sœur chĂ©rie adorĂ©e ? Éclipse de 2h49 Parc Mirand Skate Park corse Ajaccio La petite Bande Avalon , Hailey , Chris , Karter , Mich , Kelly , Dixon , Peter et Wade c'Ă©taient retrouvĂ©s au Skate-Park pour parler ... Mich Salut , Salut ! Dit-elle avec un immense sourire en prenant sa meilleure amie dans les brasHailey Mon amour ! Oh tu m'as manquĂ©e depuis hier ! HahahahahaChris salut les gars ! En faisant des tcheks .Kelly Rhum rhum !Wade oh kel' il allait dire les filles tinquiĂšte pas !Karter bon vous pouvez me laisser passer pour que j'aille dire BONJOUR Ă  ma meilleure amie !Peter Hum laisse moi rĂ©flĂ©chir ! NAAAAAAAAN !Avalon Ho fait pas chixr Peter ! Dit-elle en le poussant ! KARTEEEEEEEEER !Mich Pxtin Peter tu peux pas fair attention !Hailey Mich mes Oreilles !Kelly Wade fait attention tu viens de me pousser ! Dit kelly en s'Ă©cartant ... Le problĂšme c'est qu'il y avait une flaque de boue accose des arrosoirs automatique ... ... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Splashhhhhhhh ! Avalon Ho mxrde , mxrde , mxrde ! DĂ©solĂ©e , on a pas fait exprĂ©s ! Un ami ma poussĂ©e que j'ai repoussĂ©e que il a marchĂ© sur le pieds d'une amie qui elle a criĂ©e et que son amie c'est dĂ©calĂ© et qui a poussĂ© un ami qui t'a poussĂ© et ... ï»ż... Wooow respire ! Dit l'inconnu en la coupantAvalon DĂ©solĂ©. elle ragarda les deux jeunes garçons et diriga son regard vers le bouclĂ©e ... Du cotĂ© de la bande Mich elle a une touche !Karter Chuuut ! dit sa sœur en chuchotant en se dirigeant vers sa meilleure amie... Et voilĂ  la petite routine de la Bande ... Ă©clipse de 15 min Wade Alors sweat-shirt une touche pour le bouclĂ©e ?Avalon Mais n'importe quoi toi ! En plus on le reverra jamais de toute façon .Mich et toi karter ? Karter ne repondit rien et repensa au regard de liam , il Ă©tait grand , brun , yeux marron et il avait l'ai d'avoir son age ... Flash-back Pvd Avalon Kelly Wade fait attention tu viens de me pousser ! Dit silver en s'Ă©cartant ... Le problĂšme c'est qu'il y avait une flaque de boue accose des arrosoirs automatique ... ... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Splashhhhhhhh ! Avalon Ho merde , merde , merde ! DĂ©solĂ©e , on a pas fait exprĂ©s ! Un ami ma poussĂ©e que j'ai repoussĂ©e que il a marchĂ© sur le pieds d'une amie qui elle a criĂ©e et que son amie c'est dĂ©calĂ© et qui a poussĂ© un ami qui t'a poussĂ© et ... ... Wooow respire ! Dit l'inconnu en la coupantAvalon DĂ©solĂ©e . elle ragarda les deux jeunes garçons et dirigea son regard vers le bouclĂ©e ...... c'est pas grave moi c'est Harry et toi ?Avalon Avalon , Avalon Green Haaa ! Mais non c'est pas possible je lui ai fait la prĂ©sentation Ă  la James Bond , oh non c'est le must ! Ma meilleure amie dĂ©barqua en se dirigeant vers le garçon Ă  la coupe de bieber » Harry ho non ! dit le garçon en regardant sa montre .DĂ©solĂ©e je dois y aller Au plaisir de te revoir Avalon ! Il se dirigea vers moi , dĂ©posa un baisĂ© sur ma joueet fila en prenant son ami par le bras , en me laissant en plant avec ma meilleure amie Ă  cotĂ© de moi et mes amis derriere en criant des ahhhh / Ohhhhh / wouwou / elle a une touche » Fin du Flash-back Flash-back Karter je me dirigea vers Avalon , elle avait l'air occupĂ©e avec le bouclĂ© alors je me dirigea vers le deuxieme garçons Karter hmm dĂ©solĂ©e on Ă©tait captiver par l'annonce d 'une amie et ducoup on vous a pas vues... oh c'est pas grave moi c'est liam et toi ?Karter moi c'est karter.... Liam on doit y aller les gars nous attendes on est deja en retardLiam aurevoir Karter Ă  la prochaine !Et il s'en alla avec le bouclĂ© en me faisant un sourir et un signe de main qui voulait dire aurevoir ... Fin du flash-back Chris Et puis demain on part Ă  londre !Kelly Ah oui ! Aufait vous avez reçus les billets ?Hailey Oui attends ! Elle sortit plusieurs billet bleu , rouge et blanc de son petit sac a main dernier cri de la collection D&G. VoilĂ  !Peter Ouaiiiiiiiiiiis ! Dit-il en prenant un billet des mains de son amie !hailey Peter attention tu m'as poussĂ©e ! Dit hailey en faisant la moue .Peter Oh la pauvre , viens par lĂ  ! Hailey se jetta dans les bras musclĂ©s de peter en lui faisant un Ă©normes bisous sur la joue. Oui en Ă©fait la petite bande d'amis Ă©taient restĂ©s unpeut enfantin dans leurs tĂȘte mais sa ne les gĂ©nĂ©s pas. Les adultes arrivers enfin Ă  la plage , posant leurs affaires sur le sable ilsfaisaient bien attention de pas mettre dans leurs affaires. Mich Une scĂ©ance bronzage s'impose , je suis blanche on dirai un mort-vivant ! Et oui mĂȘme si on est en corse Mich Ă©tait blanche , elle ne bronzĂ©e pas en une demi-journĂ©e comparai Ă  sa sœur. Karter Non , moi c'est parfait ! Dit-elle en narguant sa sœur. Avalon alla s'assoire sur un pentont en bois le regard dirigĂ© vers l'eau en laissant ses pensĂ©e vagabondĂ©e sur sa rencontre avec le jeune bouclĂ© oui Harry Ă©tait un bouclĂ© mais pas comme les autres , un bouclĂ© adorablement beau pensa t-elle ...Ce qu'elle ne savait pas c'etait qu'il Ă©tait adullĂ© par des millions de filles ... [... Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l'Ă©viterTout ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l'obtenir...] ___________________ Vos impressions ? trop court , trop long , ... ?J'adore vraiment Ă©crire , donc j'ai vraiment besoins de vos avis Merci Love <3ï»ż Posted on Tuesday, 10 April 2012 at 613 PMEdited on Wednesday, 02 May 2012 at 1226 PM

un petit frĂšre pas comme les autres chapitre 1