DAKINIS LE FEMININ DE LA SAGESSE- BANDE ANNONCE DOCUMENTAIRE VERONIQUE JANNOT 20,300 views Nov 27, 2009 108 Dislike Share Save stephaniearnoud 25 Lavacuité est ainsi considérée comme le principe féminin créateur; la mère qui donne naissance à l’apparition de tous les phénomènes. Il y a plusieurs façons d’aborder ce principe. Dans son livre « Luminous Emptiness », Francesca Freemantle déclare : « Les cinq grands éléments, issus de la vacuité, sont les mères qui donnent naissance à tous les phénomènes. Réalisateur: Véronique JannotDurée : 92 mn LeBonheur sion rien ! avec Lionnel ASTIER (Octobre 2013) Guest dans R.I.S. Police Scientifique (Février 2014) RÉALISATION Dakinis le Féminin de la Sagesse, film-documentaire de 52' écrit ét réalisé par Véronique Jannot; AUTEUR "Trouver le Chemin" Best-seller chez Michel Lafon (2006) "Tibet, l'espoir dans l'exil" Bande dessinée Dakinis le féminin de la sagesse; Je m'abonne; Je m'abonne. En vente cette semaine. Abonnez-vous à l'édition papier. Abonnez-vous à l'édition numérique Cette semaine. Où trouver ce magazine près de chez moi ? Dakinis le féminin de la sagesse. Bonsai combines art with horticulture. Toutes les offres Voir critères de classement. Accepter et installer pour Chrome. Jeu 20 Déc Sagssse à ce produit pour être alerté e avant tout le monde d'une al de prix, d'une promo exceptionnelle, ou de sa disponibilité en stock Trouver le chemin - Féminjn. Dakinis : Le féminin de la sagesse 4DauOY8. Dakinis… » Derrière ce mot ce cache tout un monde . Le principe Dakini c’est le principe féminin. Le language Dakini s’entend dans le silence, se lit dans le noir ou dans l’espace. Ouvrir cette porte, c’est accepter d’entrer dans la dimension de l’impalpable, de l’irrationnel… Le principe Dakini n’appartient pas qu’aux femmes, de même que le principe masculin n’appartient pas qu’aux hommes. Plus un être devient ouvert et réceptif, plus il se rapproche de ce que l’on appelle l’être de sagesse Dakini ». Kandro Tsöring Chodron, éminente Dakini, qui fut la compagne spirituelle d’un des plus grands maitres bouddhistes de tous les temps , Jetsun Pema qui a consacré sa vie au TCV Tibetan children village afin d’éduquer ceux que le Dalai Lama appelle les graines d’avenir du Tibet », Ama Adhe, enfermée dans les prisons chinoises pendant vingt sept ans, Dominique Marchal , première femme pilote commerciale, qui découvrit le bouddhisme tardivement et s’engagea dans l’humanitaire. Des portraits de femmes aussi différents qu’émouvants. Avec la complicité de son guide spirituel, Sogyal Rinpoche, auteur de l’ouvrage le livre tibétain de la vie et de la mort », Véronique Jannot nous emmène à la rencontre de ces femmes aux destins hors du commun. Les rencontrer, les écouter, est un moment inoubliable. En les quittant on se sent grandis, avec le sentiment d’avoir reçu un cadeau de la vie… » En khandro tibétain ou sky-goer, Dakini est associé à l’espace ou au vide, ce qui est la réalisation que rien n’a une existence permanente, substantielle, indépendante. Ce fondement n’est pas le néant, mais il s’exprime comme une force dynamique de sagesse, lumineuse, infinie, qui permet à l’affichage toujours changeant de la vie de se manifester sous ses multiples formes. La vacuité est ainsi considérée comme le principe féminin créateur, la mère qui donne naissance à l’apparition de tous les phénomènes. Quand j'avais onze ans, j'ai couru à la maison le dernier jour d'école et ai déchiré ma robe, faisant littéralement sauter les boutons, me sentant à la fois coupable et libérée. J'ai enfilé un vieux short déchiré en jean, un t-shirt blanc et des baskets bleus Keds et je me suis précipité avec ma sœur dans les bois derrière notre vieille maison coloniale du New Hampshire. Nous sommes allés jouer dans le ruisseau en descendant la colline escarpée sur les rochers moussus, à travers les arbres à feuilles persistantes et les arbres à feuilles caduques, l’eau colorée d’un rouge-brun riche par les tanins des feuilles des érables. Nous jouions et attrapions des poissons-sucettes blancs d'un pied avec nos mains, puis les remettions en place parce que nous ne voulions pas les tuer. Parfois, nous nagions nus la nuit avec des amis dans notre pavillon d’été situé au bord d’un lac alimenté par une source, à une quinzaine de kilomètres, entouré de pins, de bouleaux, d’épicéas et d’érables. J'ai adoré la sensation de l'eau caressant ma peau comme du velours, la lune se reflétant dans le lac miroitant. Ma sœur et mon amie Joanie et moi montions nos poneys à cru et les poussions dans le lac jusqu'à ce qu'ils montent et descendent avec de l'eau qui coule sur nos cuisses et sur le dos des chevaux; ils nageaient avec nous pendant que nous riions, nous nous agrippions à leur dos. Lorsque de violents orages d'été passaient, au lieu de rester dans la vieille maison en bois, je courais et dansais dehors sous la pluie et le tonnerre, effrayant ma mère. J'aimais manger avec mes doigts, ronger des os de porc et boire de grands verres de lait, pressé de retourner à l'extérieur. J'ai adoré ronger les os. Ma mère secouait la tête en disant, désespérée Oh, chérie, s'il te plait, s'il te plaît, mange avec ta fourchette! Cieux vivants, j'élève un barbare! Voir aussi Cette pratique à domicile de 7 poses exploite le pouvoir du toucher Barbare, j'ai pensé, ça sonne bien! J'imaginais des femmes avec de longs cheveux coulant derrière elles, faisant courir leurs chevaux dans de vastes plaines. J'ai vu des levers de soleil striés le matin, sans école, avec des os à ronger. Cette sauvagerie faisait tellement partie de moi; Je ne pourrais jamais imaginer vivre une vie qui ne le permettait pas. Mais ensuite, j'étais une épouse et une mère qui élevaient deux jeunes filles, et ce jeune barbare sauvage semblait avoir pris toute sa vie. Paul et moi étions mariés depuis trois ans lorsque nous avons décidé de déménager de Vashon Island à Boulder, dans le Colorado, et de rejoindre la communauté de Trungpa Rinpoché. C'était merveilleux de vivre dans une grande communauté active avec de nombreux jeunes parents. Cependant, la tension des premières années, notre manque d'expérience et notre croissance individuelle nous ont amenés à décider de nous séparer et de collaborer en tant que co-parents. En 1978, j'étais mère célibataire depuis plusieurs années lorsque j'ai rencontré un cinéaste italien, Costanzo Allione, qui réalisait un film sur les poètes Beat de l'Université Naropa. Il m'a interviewé parce que j'étais l'instructeur de méditation d'Allen Ginsberg, et Allen, que j'avais rencontré quand j'étais religieuse en 1972, m'a présenté Costanzo. Au printemps 1979, nous nous sommes mariés à Boulder alors qu'il terminait son film, qui s'appelait Fried Shoes Cooked Diamonds, et nous avons déménagé peu après en Italie. J'ai été enceinte cet été, alors que nous vivions dans une caravane dans un camping italien au bord de l'océan, près de Rome, et cet automne, nous avons emménagé dans une villa d'été dans les collines Alban, près de la ville de Velletri. Quand j'étais enceinte de six mois, mon ventre mesurait la taille d'une femme enceinte de neuf mois. Ils ont donc passé une échographie et découvert que j'étais enceinte de jumeaux. À ce moment-là, je savais que mon mari était un toxicomane infidèle. Je ne pouvais pas parler la langue maternelle et me sentais complètement isolée. En mars 1980, j'ai donné naissance à des jumelles, Chiara et Costanzo; ils étaient un peu en avance, mais pesaient chacun plus de cinq livres. Je me suis attachée à allaiter deux bébés, à m'occuper de mes deux autres filles et à faire face à la dépendance de mon mari, aux sautes d'humeur erratiques et aux abus physiques, qui ont commencé pendant ma grossesse quand il a commencé à me frapper. Mes sentiments d'excès et d'anxiété augmentaient chaque jour et je commençais à me demander comment ma vie de femme et de femme occidentale était vraiment liée à ma spiritualité bouddhiste. Comment les choses avaient-elles fini comme ça? Comment avais-je perdu cette fille sauvage et indépendante et quitté ma vie de religieuse pour finir en Italie avec un mari violent? Il semblait qu'en choisissant de me déshabiller, j'avais perdu mon chemin et moi-même. Deux mois plus tard, le 1er juin 1980, je me suis réveillé d’une nuit de sommeil brisé et je suis tombé dans la chambre où dormaient Chiara et son frère Costanzo. Je l'ai soigné d'abord parce qu'il pleurait, puis je me suis tourné vers elle. Elle semblait très silencieuse. Lorsque je l'ai prise, j'ai tout de suite compris elle se sentait raide et légère. Je me suis souvenu du même sentiment de mon enfance, ramassant mon petit chaton de couleur marmelade qui avait été heurté par une voiture et rampé sous un buisson pour mourir. Autour de la bouche et du nez de Chiara, il y avait des ecchymoses violettes où le sang s'était accumulé; elle avait les yeux fermés, mais ses beaux et doux cheveux ambrés étaient les mêmes et elle sentait toujours bon. Son petit corps était là, mais elle était partie. Chiara était morte du syndrome de mort subite du nourrisson. Voir aussi Soulager l'anxiété avec une pratique simple en 30 secondes L'esprit Dakini Après la mort de Chiara, ce que je ne peux qu'appeler une descente est venu. J'étais rempli de confusion, de perte et de chagrin. Bouleversé par des émotions vives et intenses, je sentais plus que jamais que j'avais désespérément besoin de conseils féminins. Je devais me tourner quelque part vers les histoires de femmes, les enseignantes, vers tout ce qui pourrait me guider en tant que mère et vivre cette vie de mère - pour me connecter à ma propre expérience de femme et en tant que pratiquante bouddhiste sérieuse sur le chemin. J'avais besoin des histoires de dakinis, de féroces messagères de sagesse dans le bouddhisme tibétain. Mais je ne savais vraiment pas vers qui me tourner. J'ai examiné toutes sortes de ressources, mais je n'ai pas trouvé de réponse. À un moment donné dans ma recherche, la réalisation est venue à moi je dois les trouver moi-même. Je dois trouver leurs histoires. Je devais faire des recherches sur les histoires de vie des femmes bouddhistes du passé et voir si je pouvais découvrir un fil, une clé qui aiderait à comprendre les réponses concernant les dakinis et à me guider à travers ce passage. Si je pouvais trouver les dakinis, je trouverais mes modèles spirituels - je pourrais voir comment ils l'ont fait. Je pouvais voir comment ils établissaient des liens entre mère, femme et femme… comment ils ont intégré la spiritualité aux défis de la vie quotidienne. Environ un an plus tard, j'étais en Californie pour faire une retraite avec mon professeur, Namkhai Norbu Rinpoché, qui enseignait une pratique appelée Chöd qui impliquait la présence de l'un des plus grands maîtres du bouddhisme tibétain, Machig Labdrön. Et dans cette pratique, il y a une invocation, dans laquelle vous la visualisez sous la forme d'un jeune dakini blanc de 16 ans dansant. Alors là, je pratiquais cette pratique avec lui et, pour une raison quelconque, cette nuit-là, il n'arrêtait pas de la répéter. Nous avons dû le faire pendant plusieurs heures. Puis, lors de la partie de la pratique où nous avons invoqué Machig Labdrön, j'ai soudainement eu la vision d'une autre forme féminine émergeant de l'obscurité. Voir également 10 meilleures retraites de yoga pour femmes dans le monde entier Ce que j'ai vu derrière elle était un cimetière d'où elle émergeait. Elle était âgée et avait une longue poitrine pendante qui avait nourri de nombreux bébés. peau dorée; et les cheveux gris qui ruisselaient. Elle me fixait intensément, comme une invitation et un défi. En même temps, ses yeux étaient remplis d’une compassion incroyable. J'ai été choqué parce que cette femme n'était pas ce que je devais voir. Elle se trouvait pourtant tout près de moi, ses longs cheveux flottant et me regardant si intensément. Finalement, à la fin de cette pratique, je suis allé voir mon professeur et j'ai dit Est-ce que Machig Labdrön apparaît jamais sous une autre forme? Il m'a regardé et a dit Oui.» Il n'a plus rien dit. Ce soir-là, je me suis couchée et j'ai rêvé d'essayer de retourner sur la colline de Swayambhu, au Népal, où j'avais vécu comme religieuse. J'éprouvais un sentiment d'urgence incroyable. Je devais y retourner et on ne savait pas pourquoi; dans le même temps, il y avait toutes sortes d'obstacles. Une guerre se déroulait et je luttais pour franchir de nombreuses barrières avant de finalement atteindre la colline, mais le rêve ne se réalisa pas tout seul. Je me suis réveillé sans savoir pourquoi j'essayais de rentrer. La nuit suivante, j'ai fait le même rêve. C'était un peu différent et l'ensemble des obstacles a changé, mais l'urgence de retourner à Swayambhu était tout aussi forte. Puis la troisième nuit, j'ai de nouveau fait le même rêve. Il est vraiment inhabituel d’avoir encore et encore le même rêve, et j’ai finalement réalisé que ces rêves essayaient de me dire que je devais retourner à Swayambhu; ils m'envoyaient un message. J'ai parlé de mes rêves à mon professeur et lui ai demandé Est-ce que cela me semble peut-être que je devrais vraiment y aller? Il y réfléchit un moment. encore une fois, il répondit simplement "Oui." J'ai décidé de retourner au Népal, à Swayambhu, pour trouver les histoires d'enseignantes. Il a fallu plusieurs mois de planification et d’arrangement, l’un des principaux étant de rechercher les biographies des grandes enseignantes bouddhistes. J'utiliserais ce voyage pour revenir à la source et trouver ces histoires de yogini et ces modèles dont j'avais si désespérément besoin. J'y suis allé seul, laissant mes enfants sous la garde de mon mari et de ses parents. C'était une décision émouvante et difficile, car je n'avais jamais quitté mes enfants, mais il y avait en moi un appel profond que je devais honorer et faire confiance. Voir aussi 7 choses que j'ai apprises sur le yoga chez les femmes De retour au Népal, je me suis retrouvé à monter le même escalier, une marche après l'autre, jusqu'à la colline de Swayambhu, que j'avais gravie pour la première fois en 1967. Nous étions en 1982 et j'étais mère de trois enfants. Lorsque je suis sorti au sommet, un ami très cher, Gyalwa, que je connaissais depuis ma première visite était là pour me saluer. C'était comme s'il m'attendait. Je lui ai dit que je cherchais les histoires de femmes et il a dit Oh, les histoires de vie de dakinis. D'accord, reviens dans quelques jours. Et c'est ce que j'ai fait. Quand je suis rentré, je suis allé dans sa chambre au sous-sol du monastère et il avait devant lui un énorme livre tibétain, qui était l'histoire de la vie de Machig Labdrön, qui avait fondé la pratique de Chöd et m'avait révélé un dakini sauvage aux cheveux gris dans ma vision de la Californie. Ce qui a résulté de cela a été la recherche et finalement la naissance de mon livre Women of Wisdom, qui raconte mon histoire et fournit la traduction de six biographies d’enseignants tibétains qui incarnaient de grands dakinis. Ce livre était mon lien avec les dakinis et il m'a également montré, à la suite de la réponse formidable qu'il a reçue, qu'il y avait un réel besoin - un désir ardent - pour les histoires de grandes enseignantes. C'était une belle affirmation de la nécessité du féminin sacré. Sortir de l'obscurité Au cours de l'écriture de Women of Wisdom, j'ai dû faire des recherches sur l'histoire du féminin dans le bouddhisme. Ce que j'ai découvert, c'est que pendant les premiers milliers d'années dans le bouddhisme, il y avait peu de représentations du féminin sacré, bien qu'il y ait des femmes dans la sangha bouddhiste communauté en tant que religieuses et fidèles propriétaires de maison, et que la femme du Bouddha et la belle-mère qui l'a élevé avait un statut quelque peu élevé. Mais il n'y avait pas de bouddhas ni de principes féminins, et certainement pas de dakinis. Ce n'est que lorsque les enseignements traditionnels du bouddhisme mahayana se sont joints aux enseignements tantriques et se sont développés au vajrayana ou au bouddhisme tantrique au huitième siècle que nous avons commencé à voir le féminin émerger avec un rôle plus important. Voir aussi La montée du tantra Avant de continuer, je souhaite faire la distinction entre le néo-tantra et le bouddhisme tantrique plus traditionnel. La plupart des gens de nos jours qui voient le mot tantra pensent au néo-tantra, qui s'est développé en Occident comme une forme de sexualité sacrée dérivée du tantra traditionnel bouddhiste ou hindou, mais s'en écartant de manière significative. Le néo-tantra offre une vision de la sexualité qui contraste avec l'attitude répressive à l'égard de la sexualité non spirituelle et profane. Le tantra bouddhiste, également connu sous le nom de Vajrayana véhicule indestructible, est beaucoup plus complexe que le néo-tantra et s'inscrit dans la méditation, le yoga des déités et les mandalas. Il s'agit d'un yoga mettant l'accent sur la nécessité d'un enseignant spirituel et de sa transmission. Je vais utiliser les mots Tantra et Vajrayana de manière interchangeable tout au long de ce livre. Le Tantra utilise l'acte créatif de la visualisation, des sons et des gestes de la main mudras pour engager tout notre être dans le processus de méditation. C'est une pratique d'engagement complet et d'incarnation de tout notre être. Et dans le tantra bouddhiste, la sexualité est souvent utilisée comme métaphore pour l’union de la sagesse et de moyens habiles. Bien que les méthodes de pratique sexuelle existent, le tantra bouddhiste est un chemin spirituel riche et complexe avec une longue histoire, tandis que le néo-tantra est une extraction des pratiques sexuelles tantriques traditionnelles avec quelques ajouts qui n’y sont pour rien. Donc, ici, quand je parle de Tantra ou de Vajrayana, je ne parle pas du néo-tantra, mais du tantra bouddhiste traditionnel. Le bouddhisme tantrique est apparu en Inde au cours de l'empire Pala, dont les rois ont gouverné l'Inde principalement entre le VIIIe et le XIe siècle. Rappelez-vous que le bouddhisme existait déjà depuis plus de mille ans à cette époque. Vajrayana était donc un développement tardif de l’histoire du bouddhisme. L'union du bouddhisme et du tantra était considérée à bien des égards comme le joyau de la couronne de la période Pala. Bien que les érudits débattent encore des origines du tantra bouddhiste, il semble qu'il soit issu d'anciennes racines pré-aryennes représentées dans le shaktisme et le saivisme, combinées au bouddhisme mahayana. Bien qu'il existe encore un débat scientifique sur les origines du Vajrayana, les Tibétains disent qu'il a été pratiqué et enseigné par le Bouddha. Si nous regardons la période Pala, nous trouvons une situation dans laquelle les moines bouddhistes se sont engagés pendant plus de mille ans et où ils sont devenus très intelligents intellectuellement, développant diverses écoles de philosophie sophistiquée, des universités bouddhistes et toute une culture connectée. au bouddhisme qui est très fort et vivant. Mais à ce stade, les moines se sont également impliqués dans la politique et ont commencé à posséder des terres et des animaux et à recevoir des bijoux et autres richesses comme cadeaux de la part de riches mécènes. Ils sont également devenus assez isolés de la communauté laïque et vivent dans une sorte d’élite, une existence intellectuelle et plutôt exclusive. La révolution tantrique - et c’était une révolution au sens où c’était un tournant majeur - s’est déroulée dans ce contexte. Lorsque les enseignements tantriques ont rejoint le bouddhisme, nous voyons l'entrée de la communauté laïque, des personnes qui travaillaient dans le monde de tous les jours, effectuaient des travaux ordinaires et élevaient des enfants. Ils peuvent venir de tous les horizons bijoutiers, agriculteurs, commerçants, membres de la royauté, cordonniers, forgerons, cueilleurs de bois, pour n'en nommer que quelques-uns. Ils travaillaient dans divers types de professions, y compris les femmes au foyer. Ce n'étaient pas des moines qui s'étaient isolés de la vie mondaine et leur pratique spirituelle reflétait leurs expériences. Il existe de nombreux récits anciens, appelés histoires de Siddha, de personnes qui vivaient et travaillaient dans des situations ordinaires et qui, en transformant leurs expériences de vie en une pratique spirituelle, atteignaient l'illumination. Voir aussi Pratique de respiration tantrique pour fusionner Shiva et Shakti et atteindre l'unité Il y a aussi des histoires de pratiquantes éclairées et d'enseignantes dans le bouddhisme primitif. Nous voyons un épanouissement de gourous de femmes, ainsi que la présence de bouddhas et, bien sûr, de dakinis. Dans de nombreux récits, ces femmes ont enseigné aux moines intellectuels de manière très directe et juteuse en unissant la spiritualité à la sexualité; ils enseignaient en utilisant plutôt que de renoncer aux sens. Leurs enseignements ont amené les savants moines du monastère dans la vie réelle avec toute sa crudité, ce qui explique pourquoi plusieurs histoires tantriques commencent avec un moine d'une université monastique qui reçoit la visite d'une femme qui le pousse à la recherche de quelque chose de plus les murs monastiques. Le bouddhisme tantrique a un genre de littérature appelé éloge de la femme», dans lequel les vertus de la femme sont exaltées. Du Tantama Candamaharosana Quand on parle des vertus de la femme, elles surpassent celles de tous les êtres vivants. Où que l'on trouve de la tendresse ou de la protection, c'est dans l'esprit des femmes. Ils fournissent de la nourriture aux amis et aux étrangers. Une femme qui est comme ça est aussi glorieuse que Vajrayogini elle-même. Il n’ya pas de précédent dans la littérature bouddhiste, mais dans les textes tantriques bouddhistes, les écrits insistent sur le respect des femmes, et des histoires sur les conséquences négatives de la non-reconnaissance des qualités spirituelles des femmes sont présentes. Et en fait, dans le tantra bouddhiste, la quatorzième racine de la chute est l'incapacité de reconnaître toutes les femmes en tant qu'incarnation de la sagesse. À la période tantrique, il y avait un mouvement qui abolissait les obstacles à la participation des femmes et au progrès sur le chemin spirituel, offrant une alternative vitale aux universités monastiques et aux traditions ascétiques. Dans ce mouvement, on trouve des femmes de toutes les castes, des reines et des princesses aux parias, artisans, vignerons, éleveurs de cochons, courtisanes et femmes au foyer. Pour nous aujourd'hui, c'est important, car nous recherchons des modèles féminins de spiritualité qui intègrent et autonomisent les femmes, car la plupart d'entre nous ne poursuivrons pas une vie monastique, mais bon nombre d'entre nous ont de profondes aspirations spirituelles. Précédemment exclues d'enseigner aux hommes ou d'occuper des postes de direction, les femmes - pour qui on se demandait même si elles pouvaient atteindre l'illumination - étaient maintenant pionnières, enseignantes et assumaient des rôles de direction, façonnant et inspirant un mouvement révolutionnaire. Aucune barrière institutionnelle n’empêchait les femmes d’exceller dans cette tradition. Il n'y avait pas de loi religieuse ou de caste sacerdotale définissant leur participation. Voir aussi Appuyez sur le pouvoir du tantra une séquence pour la confiance en soi Dakini Symboles Une autre partie importante de la pratique tantrique est l’utilisation de symboles entourant et détenus par les divinités. Le premier symbole et probablement le plus souvent associé au dakini est ce qu'on appelle le trigug en tibétain, le kartari en sanscrit et en anglais le couteau crochu». Il s'agit d'un couteau en forme de croissant avec un crochet au bout de la lame. et une poignée ornée de symboles différents. Il est inspiré du couteau de boucher indien et parfois appelé hachoir». Le crochet au bout de la lame est appelé le crochet de la compassion». C'est le crochet qui tire les êtres vivants de l'océan de la souffrance. La lame coupe par l'auto-accrochage et par la division dualiste dans la grande félicité. Le tranchant du couteau est représentatif de la qualité de coupe de la sagesse, la sagesse qui coupe la tromperie de soi. Pour moi, c'est un symbole puissant du féminin sage, car je trouve que souvent les femmes ont tendance à s'accrocher trop longtemps et à ne pas couper ce qui doit être fait. Nous pouvons nous accrocher à des relations malsaines au lieu de mettre un terme à ce qui doit être éliminé. Le couteau crochu est tenu dans la main droite levée du dakini; elle doit saisir ce pouvoir et être prête à frapper. La lame a la forme du croissant de lune et le moment du mois associé au dakini est dix jours après la pleine lune, lorsque la lune décroissante apparaît sous forme de croissant à l'aube; C'est le vingt-cinquième jour du cycle lunaire et s'appelle Dakini Day dans le calendrier tibétain. Quand je sors tôt ces jours-là et qu'il fait encore noir, je lève les yeux et vois le croissant de lune; ça me rappelle toujours le couteau du dakini. L'autre chose à propos des dakinis, c'est qu'ils dansent. Il s’agit donc d’une expression lorsque tous les mouvements corporels deviennent l’expression de l’esprit éveillé. Toutes les activités expriment l'éveil. La danse est aussi une expression de l'extase intérieure. Le dakini a la jambe droite levée et la jambe gauche étendue. La jambe droite levée symbolise la vérité absolue. La jambe gauche étendue repose sur le sol, symbolisant la vérité relative, la vérité sur l'être au monde, la vérité conventionnelle. Elle est également nue, alors qu'est-ce que cela signifie? Elle symbolise la conscience nue - la vérité sans fioritures, exempte de tromperie. Et elle se tient debout sur un cadavre, ce qui symbolise le fait qu'elle a surmonté son auto-accrochage; le cadavre représente l'ego. Elle a vaincu son propre ego. La dakini porte également des bijoux en os, rassemblés dans des ossements de charniers et gravés dans des ornements elle porte des bracelets de cheville, une ceinture en tablier autour de la taille, des colliers, des brassards et des bracelets. Chacune de celles-ci a différentes significations, mais la signification essentielle de tous les ornements en os est de nous rappeler le renoncement et l'impermanence. Elle va au-delà de la convention; la peur de la mort est devenue un ornement à porter. Nous considérons les bijoux comme de l’or ou de l’argent, ou quelque chose de joli, mais elle a pris ce qui est considéré comme répugnant et l’a transformé en ornement. C’est la transformation des schémas obstrués en sagesse, en prenant ce que nous craignons et en l’exprimant comme un ornement. Voir aussi Decoding Sutra Empêcher la future douleur de se manifester Les dakinis ont tendance à nous pousser à travers les blocages. Ils apparaissent lors de moments critiques et cruciaux où nous pourrions être bloqués dans nos vies; peut-être ne savons-nous pas quoi faire et nous sommes en transition. Peut-être un obstacle est-il survenu et nous ne savons pas comment nous déplacer ou traverser - alors les dakinis nous guideront. Si d’une manière ou d’une autre nous sommes bloqués, les dakinis apparaissent et ouvrent la voie, nous poussent à travers; parfois, l'énergie doit être puissante, et c'est à ce moment-là que la manifestation courroucée d'un dakini apparaît. Un autre aspect important de l'énergie féminine des dakini est la façon dont ils découpent les notions de pur et d'impur, de pur et de impur, ce que vous devriez faire et ne pas faire; ils brisent la coquille de ces structures conventionnelles dans une étreinte de toute vie dans laquelle toute expérience est considérée comme sacrée. Pratiquant plus profondément le bouddhisme tibétain, j'ai compris que les dakinis sont les énergies féminines non domestiquées - spirituelles et érotiques, extatiques et sages, ludiques et profondes, féroces et pacifiques - qui échappent à l'esprit conceptuel. Il y a une place pour tout notre être féminin, sous toutes ses formes, d'être présent. A propos de l'auteur Lama Tsultrim Allione est la fondatrice et enseignante en résidence de Tara Mandala, un centre de retraite situé à l'extérieur de Pagosa Springs, dans le Colorado. Elle est l'auteur à succès de Women of Wisdom et Feeding Your Demons. Reconnue au Tibet comme la réincarnation d'une célèbre yogini tibétaine du onzième siècle, elle est aujourd'hui l'une des seules lamas au monde. En savoir plus sur Extrait de Sagesse en hausse Voyage dans le mandala du féminin renforcé par Lama Tsultrim Allione. Enliven Books, mai 2018. Réimprimé avec autorisation. A 52 ans, Véronique Jannot inoubliable interprète de Joëlle Mazart dans Pause Café, est encore très occupée. Le 24 mars prochain, elle apparaîtra notamment en guest dans un épisode de Section de Recherches une série de TF1 qui accueille de nombreux guests en ce moment. Dans cet épisode, elle jouera une cougar et aura une romance avec un ami de son fils, fiston joué par Jean-Edouard Lipa, ancien lofteur qui fricotait avec Loana. Jouer avec un ex-lofteur ? Pas de problème car Jannot ne l'avait même pas reconnu "Il a été charmant, pro et surtout très crédible dans son rôle" raconte-elle au magazine Télé Star. Pourrait-elle faire de la télé-réalité à son tour ? Comme... La Ferme Célébrités ? Elle répond, toujours dans Télé Star "Il faudrait vraiment que j'aie de gros problèmes de loyer. Je n'aime pas ce genre d'émission". Pas de télé réalité, certes. Alors quels projets pour la comédienne ? " Une bande-dessinée Tibet, l'espoir dans l'exil ; mon documentaire, Dakinis, le féminin de la sagesse, dont une édition en anglais devrait sortir prochainement en DVD et je travaille sur un album prévu pour 2012." Après son autobiographique version CD, Jannot est sur tous les fronts ! Interactivité avec le Nexus des Shaktis John Lash Traduction de Dominique Guillet Télécharger l'essai en PDF avec les illustrations Il se peut que les lecteurs se demandent pourquoi j'utilise les termes Shaktis et Dakinis de façon presque interchangeable. Pourquoi n'appelais-je pas simplement le Nexus des Shaktis, modifié dans ma version de dix à dix-huit composants, le Nexus des Dakinis? Et bien, si vous le souhaitez, vous pouvez l'appeler ainsi. Le Nexus des Dakinis et le Nexus des Shaktis sont deux appellations pour la même entité mais il existe certains raisons d'utiliser ces deux expressions principalement parce que le Nexus des Shaktis possède une connotation plus expansive. Permettez-moi de développer quelque peu ce sujet avant de procéder vers une excursion du Nexus. Shakti et Sophia Dans Pas en Son Image, j'ai souligné que le Tantra Hindou est on ne peut plus clair quant au statut duel de la déesse de la Terre, la Sophia Gnostique. Il affirme qu'elle existe simultanément sous deux formes la luminosité torrentielle du corps de substance primordiale de la Déesse, constitué de Lumière Organique, et son corps planétaire, la Terre, constitué de la biosphère et de la planète solide. “Shakti, qui est en Elle-même une pure Conscience de Béatitude, est également la Mère de la Nature et elle est la Nature même dans le jeu créatif de sa pensée”. Sir John Woodroffe. The Garland of Letters. Shakti-Sophia est à la fois la Mère de la Nature corps de substance primordiale de la Lumière Organique et la Nature elle-même la planète sensorielle, Gaïa. Shakti est un nom pour le Divin Féminin qui se manifeste comme la matrice de forces génératrices qui engendrent et soutiennent le monde naturel. La racine Sanscrite shak- “être puissant” se trouve également dans la Shekinah, un nom Hébreux pour la présence de la divinité féminine qui fut excisée textuellement de la religion Judaïque. C'est la racine de mots tels que sacré, sacerdotal, sacrement et sacrifice. Les dénominations composées Gaïa-Shakti et Shakti-Sophia peuvent aider à la mise en valeur des parallèles clairs et consistants entre le mysticisme de la Déesse de l'Asie et celui de l'Occident. Pour les Tantrikas, il n'y a rien qui puisse suggérer une quelconque abstraction ou aliénation dans l'agence cosmique appelée Shakti. Dans son ouvrage The Garland of Letters, Woodroffe cite un aphorisme Tantrique convaincant “Toutes choses existent en Elle qui est de la nature du sentiment dans une masse homogène”. Shakti est le courant sensuel omniprésent de manifestation émotionnelle d'être pur dans un mental et une forme sensibles. C'est un courant ressenti qui émerge dans la quiétude absolue de la conscience de contemplation immuable, Shiva. L'expression Nexus de Shaktis est valable parce qu'elle attire l'attention sur le fait que le courant ressenti qui soutient l'univers matériel, bien qu'omniprésent, assume réellement une configuration spécifique et distincte. Cette image rappelle la “bande d'émanations” dans l'explication du sorcier présentée par Don Juan à Castaneda. La cosmologie des Tantras Hindous concorde magnifiquement avec la Gnose Levantine mais les enseignements Tantriques ajoutent un point supplémentaire lorsqu'ils expliquent comment Shakti-Sophia pourrait se métamorphoser en la Terre et rester cependant ce qu'elle est en termes cosmiques. “Dans son mouvement de création, le Grand Pouvoir, Megale Dynamis, des Gnostiques émerge des profondeurs de l'Etre et devient Mental et Matière tout en demeurant ce qu'Elle était à jamais”. Ibidem. Cette assertion résume le Mythos de Sophia et confirme que Shakti-Sophia, le Divin Féminin, n'est pas une entité éloignée et séparée de ce monde mais elle est la divinité lumineuse immanente au sein du monde naturel. Dans le mythe Gnostique, l'Eon Sophia se transforme en la Terre, se métamorphosant dans les éléments physiques de la planète solide, sécrétant les éléments solides, fluides et aériens de l'atmosphère à partir de sa propre substance, la Lumière Organique. “Cette puissance primordiale Adya-Shakti, en tant que sujet de révérence, est la Grande Mère Magna Mater de toutes choses naturelles Natura Naturans et est la Nature elle-même Natura Naturata”. Woodroffe. Shakti and Shakta. Ainsi, la valeur de Shakti est dans son amplitude cosmologique combinée avec l'assertion de sa présence matérielle et sensuelle. Dakini, lorsqu'on l'applique au Nexus des Shakti, fait référence à une différenciation élégante, ou facette, du Divin Féminin dans sa modalité planétaire ou Gaïenne. Les dix-huit Dakinis du Nexus sont des facettes de la Shakti qui est Sophia dans son statut cosmique, supra-planétaire, et la présence vivante de Gaïa, également. Le Nexus est en fait une éruption de courants dans l'atmosphère de la Terre - telle est mon observation fondée sur une expérimentation avec les plantes psychoactives. Les Dakinis sont des images animées qui parcourent ces courants et nous permettent de les identifier et d'interagir avec elles. Vajravahari est le “visage” ou la facette d'un courant, Shodashi est le “visage” ou la facette d'un autre courant, et ainsi de suite. Chaque courant possède une fréquence particulière, une signature, matrika “lettre, nom de code” en Sanscrit. De par sa personnalité et son intention, son sujet et son style, chacune de ces Dakinis incarne une veine spécifique d'expression Gaïenne, incluant une animation mentale et émotionnelle. Etre interactif avec les Dakinis Gaïennes, c'est, tout d'abord, recevoir et exprimer leurs émanations émotionnelles et mentales caractéristiques c'est capter leur longueur d'onde. Toute l'Affaire Dans tous ces essais, je donne une approche du Nexus des Shaktis à partir d'angles divers afin de présenter une vision fluide et ouverte. Dans ce présent essai, je souhaite décrire la structure du Nexus et en décliner les composantes, toute la guilde des Dakinis. Après avoir déterminé que les dix Mahavidyas constituaient le coeur d'une configuration plus complexe, je suis arrivé à un total de dix-huit Dakinis, déclinées comme suit10 Mahavidyas, Déesses Hindoues 5 Divinités Tibétaines considérées comme des Bouddhas Féminins et des Dakinis de Sagesse 1 Gardienne Dangereuse du Tantra Tibétain 1 Bouddha Féminin du Bouddhisme Mahayana 1 Dakini Secrète Les dix Mahavidyas ont déjà été nommées. Les voici de nouveau avec quelques caractéristiques supplémentaires1. Kali alias Mahakali, Kali Ma, la tête du groupe 2. Tara qui nous emmène dans la sphère de la libération 3. Shodashi alias Sundari, appelée “la belle” 4. Bhuvaneshvari la déesse des formes terrestres bhu=terre 5. Chinnamasta la déesse qui se tranche la tête 6. Bhaivari “la terrible” qui annihile notre notion du temps 7. Dhumavati “la veuve” qui inverse la mauvaise fortune 8. Bagala alias Bagalamukti , la déesse “à la tête de grue” 9. Matangi “la hors-caste”, la maîtresse des animaux de pouvoir 10. Kamala la déesse de l'amour et du désir, qui nous embellit Chaque rencontre avec les Mahavidyas nous donne l'opportunité de connaître plus de détails sur leurs pouvoirs et sur leurs traits individuels. Chacune possède son propre mantra formule sonique et son propre yantra symbole géométrique. Cela prend un peu de temps pour les connaître. Au cours de cette découverte, il se peut que vous vous sentiez attiré par l'une plus que les autres. Vous ressentez des affinités, çà et là, vous saisissez une profonde résonnance. Vous vous identifiez. Les Mahavidyas possèdent une façon de s'attacher à la psyché de ceux qui deviennent leurs dévots. En sus des dix déesses Hindoues, nous avons un groupe de cinq déesses dans la classe des Dakinis de Sagesse Tibétaines et des Bouddhas Féminins. Ce sont 11. Naimatya “dont le corps est le ciel”. Bouddha Féminin12. Vajravarahi “la Truie Adamantine”, une révélatrice puissante. Dakini de Sagesse13. Kurukulla, la maîtresse de l'enchantement et de la sorcellerie. Dakini de Sagesse14. Parnashavari, “la Dame au Vêtement de Feuille”, une divinité shamanique. Bouddha Féminin15. Visvamata, “la Mère Diversifiée”. Bouddha Féminin L'ouvrage de Greg Mullin “Female Buddhas” m'a beaucoup aidé à discerner toutes ces entités qui flottaient erratiquement dans mon imagination depuis de nombreuses années. Ses descriptions colorées m'ont permis de les resituer dans le Nexus étendu, en relation avec le Zodiaque Tantrique. Ces cinq Dakinis forment un groupe distinct qui peut être corrélé à certains éléments dans le Bouddhisme, particulièrement les cinq skandas et les cinq éléments terre, eau, air, feu et akasha ou éther mais je suis très prudent avec de telles associations ainsi que je l'ai déjà souligné. Elles font courir le risque de s'égarer dans l'artificialité et de s'éloigner de la nature fluide et atypique de ces Dakinis. Ce ne sont pas des filles à épingler et à étiqueter et ce n'est d'ailleurs pas conseillé de le tenter... J'estime, cependant, que le “pentagramme mystique” de deux Dakinis et de trois Bouddhas Féminins est hautement suggestif à certains égards, et invite à plus de recherches en état de conscience élevé. Après cette unité très cohérente de cinq dakinis, nous avons une paire spéciale, une Dangereuse Protectrice et un Bouddha Féminin unique16. Durtro Lhamo, la patronne et la protectrice des tertons17. Prajnaparamita, la Déesse de la Sagesse suprême du Mahayana. Les Protecteurs Dangereux appartiennent à une classe de divinités Tibétaines dont le rôle est la défense et la protection, considérées traditionnellement. Puis-je oser demander ce qui est à protéger et à défendre? La vérité ou la version favorite de quelqu'un. Nous verrons cela plus tard. Dans la légende de l'introduction du Bouddhisme dans le Tibet, Padmasambhava convertit les démons locaux en protecteurs du nouveau message du Bouddhisme. Qui adhère à cette histoire charmante? Pas moi. Je suis profondément intéressé par la nature et l'activité des Dangereux Protecteurs mais pas dans la ligne des assertions traditionnelles. L'insertion de Durtro Lhamo, dans le Nexus des Dakinis, est peut-être quelque peu déconcertante. Afin de comprendre cela, il me paraît bénéfique de préciser que les tertons importent à Gaïa et leur protection n'est sans doute pas déplacée parmi les activités du Nexus. Les tertons sont des shamans qui découvrent des trésors cachés de diverses sortes, mais principalement des trésors de connaissances et de pratiques rituelles. Les termas peuvent inclure des enseignements philosophiques sur la nature du vide mais, le plus souvent, ils concernent des actions rituelles telles que la divination, l'élaboration de charmes, et des agressions magiques, y compris l'intention de tuer. Je suspecte que l'insertion de Durtro Lhamo dans le Nexus puisse avoir quelque chose à voir avec la “contre-violence” et l'action rituelle juste - à savoir l'utilisation de l'action rituelle à l'encontre des perpétrateurs, des menteurs et des manipulateurs qui ne peuvent pas être défaits ou dissuadés par des moyens ordinaires. En association étrange avec Durtro Lhamo, nous avons Prajnaparamita, le Bouddha de “la Vision Suprême”, une représentation féminine du mental illuminé dans le Bouddhisme Mahayana. Cette appellation est généralement traduite par “Perfection de Sagesse”. Traditionnellement, ce personnage représente l'épitome des enseignements Bouddhistes. Miranda Shaw l'appelle “la mère lumineuse de la sagesse parfaite” et, devinez quoi, la “Sophia Bouddhiste”. Sa sagesse est la “vision claire et sereine de la sagesse non-duelle”. Ce serait peu aisé de trouver une autre image, dans tout l'art Bouddhiste, qui résume mieux les enseignements sublimes du Bouddhisme. Les érudits, néanmoins, ont un problème avec Prajnaparamita. Elle apparaît avoir émergé soudainement, et sans origine connue, dans la religion Mahayana. Des experts, tel que Edward Conze, la considérèrent comme “une 'irruption', dans le Bouddhisme, des déesses mères Paléolithiques et Dravidiennes.” Shaw se demande comment expliquer “la soudaine transformation de la terre mère fertile et chtonique en la mère de la sagesse métaphysiquement sublime”. Buddhist Goddesses of India. Comment, en effet, expliquer l'image d'une divinité terrestre féminine pour représenter les constructions, propres à la mentalité masculine, du système défini paternellement qu'est la philosophie Mahayana? Shaw n'explique pas “le bouleversement révolutionnaire dans la conscience Bouddhiste” signalé par l'émergence du genre de discours propre à la Prajnaparamita mais je m'aventurerai à dire que la production des principaux textes, dans ce genre, entre 300 et 500 EC, correspond à l'insémination du Bouddhisme par le Gnosticisme, durant les premiers siècles de la diaspora Gnostique. Prajnaparamita est en effet la Sophia Bouddhiste et elle est peut-être la preuve d'une transposition inter-culturelle de Sophia dans le Mahayana. On pourrait en dire autant de l'idéal du Bodhisattva qui émergea aux alentours de 150 EC c'est à dire la transposition du phoster Gnostique, ou révélateur, dans le Bouddhisme Mahayana. Shaw écrit que ce Bouddha Féminin, souvent dépeinte avec un ouvrage, est “l'instructrice ultime, l'instructrice de ceux qui sont en quête de la vision libératrice”. En tant que telle, elle refléterait clairement la présence humaine des telestai Gnostiques qui étaient les éducateurs de l'ancien monde, bien qu'ils n'enseignaient pas exclusivement la libération. Il existe apparemment une subtilité quant au rôle de Prajnaparamita dans le Nexus des Shaktis. Elle apparaît être la femme en première ligne ou en remplacement d'une autre dakini, tapie dans l'arrière scène. Cette autre dakini, à demi-cachée, est appelée - suivez-moi bien - Suryacandrasiddhi, “accomplie comme les pouvoirs du soleil et de la lune”. Son nom Tibétain est Pema Kethang. Elle est également appelée Guhyajnana “Sagesse Secrète” et Lekyi Wangmo “Puissante Dame”. Cette dakini est extrêmement célèbre dans la tradition Tibétaine, parce qu'elle est connue pour avoir été la première initiatrice de Padmasambhava, le fondateur du Vajrayana. Je suis en train d'investiguer la configuration particulière du canal 17. Pour l'instant, je comprend que la Dakini de la Sagesse Secrète confère des enseignements spécifiques à ceux qui viennent vers elle d'abord par l'entremise de la Prajnaparamita. En d'autres mots, Prajnaparamita est une source d'enseignements généraux au sujet de la compassion, en cohérence avec son rôle traditionnel dans le Bouddhisme Mahayana mais la Dakini de la Sagesse Secrète représente une veine plus profonde d'illumination sur la compassion - incluant ce que les érudits appellent “des visions transgressives”, à savoir des conceptions qui vont à l'encontre de la norme et qui défient les principes éthiques ordinaires. A cet égard, la Dakini de la Sagesse Secrète pourrait être parfaitement associée à la Protectrice Dangereuse, Durtro Lhamo, dont les pouvoirs de protection incluent l'agression magique et d'autres pouvoirs qui soulèvent des questions éthiques. Je ne liste par Prajnaparamita et Suryacandrasiddhi comme deux dakinis, 17 et 18, parce qu'elles semblent fonctionner comme un canal avec deux fréquences interchangeables. On en reparlera. Canal 18 Nous arrivons finalement à la dernière dakini du Nexus étendu des Shaktis18. La Dakini Non Nommée. Les Dakinis Gaïennes, en général, représentent la source naturelle d'une activité de mental subliminal enraciné dans la matrice planétaire. Leurs “fréquences” sont les voies de transmission de l'intelligence Gaïenne dans la sphère humaine, mais d'une manière particulière, c'est à dire avec une intention spécifique. Les Dakinis du Nexus des Shaktis sont des canaux de transmission dans le mental de Gaïa. Il existe sûrement une infinité de tels canaux car le mental de Gaïa est l'intelligence vivante de la nature qui communique avec l'humanité par une myriade de voies. Par exemple, les shamans ayahuasqueros du Pérou reconnaissent une pléthore d'esprits qui animent la forêt et qui leur parlent, soit par l'entremise de plantes ou d'animaux, soit au travers d'entités visionnaires incluant les grands serpents lumineux tels que Sachamama. L'Homme Vert de la tradition Européenne est un autre exemple d'un esprit de forêt qui représente le mental Gaïen en communication avec l'humanité. Les Dakinis du Nexus des Shaktis présentent une expression totalement unique de l'intelligence Gaïenne qui est distincte de toutes les autres manifestations locales et telluriques. Cette “console” de dix-huit se consacre à une seule finalité spécifique. Les canaux de Dakinis sont d'amplitude planétaire, ils ne sont pas restreints à un lieu ou à un écosystème particuliers. Leur champ de transmission est réellement global, car ce sont les canaux au travers desquels Gaïa reconnaît et guide son rêve lucide. Considérez cette analogie une femme solitaire, une artiste très célèbre donne une représentation dans un vaste théâtre. Le théâtre est vide mais il y a dix-huit caméras qui sont placées tout autour pour filmer ce spectacle. Imaginez maintenant que vous vous trouvez dans une pièce en dehors du théâtre, observant dix-huit écrans qui montrent la représentation de la femme artiste sur scène sous divers angles et à des distances différentes, de près et de loin. En observant à tour de rôle les dix-huit écrans, vous pouvez en retirer une vision générale de la représentation qui a lieu dans le théâtre vide. Imaginez également qu'il y ait une caméra braquée sur vous, juste une seule. L'écran pour cette caméra se trouve dans le théâtre où l'artiste est en spectacle. Grâce à cet écran, elle peut vous observer observant son spectacle et même communiquer avec vous en parlant vers l'écran. La configuration de dix-huit caméras pour l'artiste sur scène et d'une seule pour vous-même est appropriée pour la communication et l'interactivité entre vous et l'artiste. Vous pourriez, par exemple, faire des commentaires sur le spectacle ou proposer des choses à réaliser, des modifications de ses actions. L'artiste en spectacle pourrait y réagir ou bien vous dire des choses à faire vous permettant de vous impliquer dans son spectacle ou bien vous permettant de suivre ce qu'elle fait et pense avec une compréhension claire et simultanée de tous ses faits et gestes. Imaginez maintenant qu'une des dix-huit caméras dans le théâtre vide soit toujours braquée sur le visage de l'artiste. Elle suit ses expressions et enregistre ses paroles, continuellement. Il en est de même de la seule caméra qui vous filme, toujours sur votre visage, ce qui donne à l'artiste un accès direct à votre visage et à votre voix sur l'écran du théâtre dans lequel elle se trouve. Une caméra parmi les dix-huit sur son visage, une caméra sur le vôtre, avec les écrans correspondants l'installation optimale pour une communication et une inter-action à deux voies. Reprenons cette analogie avec la Dakini Sans Nom. La caméra sur le visage de l'artiste est le canal 18 la Dakini qui ouvre l'attention de Gaïa à l'accès humain. La caméra sur votre visage est le canal d'accès direct de Gaïa à votre attention, la vision complémentaire. L'écran qui montre votre visage à l'artiste sur scène est de la “transmission directe” vers Gaïa. Vous voyez le canal 18 sur le 18 ème écran mais attaché à cet écran se trouve la caméra qui transmet votre image à Gaïa. Le canal 18 est l'accès à deux voies entre un témoin humain du rêve lucide de Gaïa et Gaïa comme elle se reconnaît dans le rêve et incarne le rêve. Selon mes instructions, le canal 18 sera ouvert à l'accès global le 26 janvier 2009. Il s'ouvre avec le dévoilement du nom de la Dakini 18. Tous ceux qui invoqueront Gaïa par ce nom seront capables d'activer ce canal unique et de devenir interactif dans le rêve lucide de Gaïa. Gaïa peut être appelée de nombreux noms Prithivi, Sthavara, Déméter, la Grande Mère, et beaucoup d'autres mais la question la plus charmante est la suivante à quel nom va-t-elle répondre? Afin d'attirer son attention, il est nécessaire d'appeler Gaïa par un nom auquel elle répondra, le nom qu'elle se donne à elle-même, son identité dans le rêve lucide. Le nom de la Dakini 18 est le nom auquel Gaïa va répondre. C'est le nom d'invocation afin d'obtenir son attention connectée à votre attention. Je libérerai ce nom sur le site à minuit le 26 janvier Lash. 28 novembre 2009. Andalousie. Dominique Guillet. Suivez la guide ! Restez dans la boucle ! Et recevez l'actualité culturelle chez vous Documentaires et ciné / Documentaires et ciné De Véronique Jannot, en sa présence Université Lyon 1 - Rockefeller amphi CAvenue Rockefeller 69008 Lyon Mercredi 19 juin 2013 à 20h15€ Suivez la guide !Clubbing, expos, cinéma, humour, théâtre, danse, littérature, fripes, famille… abonne toi pour recevoir une fois par semaine les conseils sorties de la rédac’ !

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