BurnOut : comment le Yoga peut vous aider Ă  l'Ă©viter ou Qu’est-ce que le Burn Out ? Tentative de dĂ©finition. Faire un Burn Out, c’est littĂ©ralement brĂ»ler de l’intr Ilmontre comment mener Ă  la suite de cette expĂ©rience une nouvelle vie faite TĂ©lĂ©charger Livres En Ligne Les dĂ©tails de Se reconstruire aprĂšs un burn-out. Le Titre Du Livre: Se reconstruire aprĂšs un burn-out: Auteur: Sabine Bataille : ISBN-10: 272961320X: Date de publication: 21/08/2013: Livres Format: eBook PDF ePub: CatĂ©gories: guide pratique: Mots 6Écouter son corps. - "Il faut prendre du temps pour soi et en profiter pour faire des activitĂ©s. Je conseille souvent le yoga, la mĂ©ditation. Ces disciplines permettent d’apprendre Ă  Ă©couter son corps. Les personnes en burn-out ont Ă©tĂ© au moins pendant quelques mois dans le dĂ©ni de leur souffrance corporelle. Conseiln°2 : Se recentrer sur soi Avant que le chĂąteau de carte ne s’effondre, il existe des techniques bien connues pour Ă©viter de se laisser submerger par le stress et les angoisses. Le sport, le sommeil, l ‘alimentation, la mindfulness, la relaxation, la slow attitude toutes ces clefs sont prĂ©cieuses. Commentse reconstruire aprĂšs un burn out? Quels sont les risques de rechute? Sabine Bataille, Coach RH et sociologue, spĂ©cialiste des questions de l'aprĂšs burn out, nous offre son expertise dans une interview. En savoir plus sur La reconstruction aprĂšs le burn out (partie I) Le mi-temps thĂ©rapeutique aprĂšs un burn out ? Le burn out est souvent considĂ©rĂ© comme le LesĂ©lĂšves de l’ECH en formation pour Devenir hypnothĂ©rapeutes rĂ©alisent un mĂ©moire de fin de formation sur une thĂ©matique qu’ils ont choisie. Voici la synthĂšse du mĂ©moire rĂ©alisĂ© par GuĂ©naĂ«lle Bodet en 2019 Se (Re)construire aprĂšs un burn-out Le stress est-il le mal du siĂšcle ? MĂ©canisme archaĂŻque de protection nous permettant la fuite, le [] ERwc. Plus qu’une envie, se reconnecter Ă  ses Ă©motions et Ă  son corps est un besoin pour surmonter une Ă©preuve aussi difficile qu’un burn out. Pour ce faire, il n’y a pas meilleur moyen que le sport. On le sait bien, une pratique sportive rĂ©guliĂšre est recommandĂ©e dans le cadre d’une bonne santĂ© physique, cette derniĂšre amĂ©liore la santĂ© mentale et sert de parfait exutoire tout ce dont nous avons besoin pour retrouver la paix intĂ©rieure. Voyons ensemble quels sont les sports qui pourront aider Ă  se reconstruire en pĂ©riode de burn out. Le Pilates Cette gymnastique douce est facilement accessible pour toutes celles et ceux qui cherchent un moyen calme de pratiquer le sport. Vous pourrez exĂ©cuter des postures qui vous permettront de faire travailler vos muscles, tout en vous appliquant sur votre respiration. Cet exercice peut vite s’apparenter Ă  de la mĂ©ditation, logique puisque le Pilates s’inspire grandement du yoga. La course Ă  pied La course est un sport fonciĂšrement diffĂ©rent du Pilates, mais est tout aussi efficace aprĂšs un burn out. LĂ  oĂč le Pilates est adaptĂ© pour permettre d’évacuer les mauvaises pensĂ©es de votre esprit, la course sera adaptĂ©e pour libĂ©rer votre corps de toutes tensions. Cela est dĂ» Ă  la sĂ©crĂ©tion de nombreuses hormones dont les endorphines ; ces derniĂšres sont les responsables derriĂšre l’effet de bien-ĂȘtre procurĂ© par la course. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tous les sports de cardio sont idĂ©aux aprĂšs un burn out, car ils permettent de canaliser son Ă©nergie sur quelque chose d’autre tout en aidant le corps Ă  se dĂ©tendre ultĂ©rieurement. La boxe Comment parler d’évacuer les problĂšmes et les mauvaises pensĂ©es sans parler de sport de combat ? AprĂšs ou pendant un burn out, une pratique telle que la boxe peut apporter de nombreux bienfaits. Une des raisons principales ? Apprendre Ă  se battre est souvent un pas vers la confiance en soi. Et rien de mieux aprĂšs un burn out que de remonter la pente doucement, mais sĂ»rement en prenant confiance en ses capacitĂ©s et en retrouvant qui on est vraiment. De plus, lĂ  encore on trouve dans la boxe cet aspect dĂ©fouloir », qui peut ĂȘtre trĂšs convoitĂ©. Le TaĂŻ Chi Retournons sur un sport doux, qui a tout Ă  fait sa place dans cette liste le TaĂŻ Chi. Plus qu’un simple sport, il reprĂ©sente tout un art de vivre. Art martial traditionnel chinois, le TaĂŻ Chi est le sport Ă  pratiquer lorsqu’on cherche Ă  se ressourcer, et surtout lorsqu’on essaie de faire la paix Ă  l’intĂ©rieur de soi. Lors d’un burn out, toutes les idĂ©es peuvent devenir accablantes, et c’est en ce sens que le TaĂŻ Chi a un effet libĂ©rateur. Cette discipline consiste Ă  se tenir debout, et Ă  enchaĂźner plusieurs mouvements circulaires au ralenti. Ainsi, en plus de faire baisser les taux de cortisol, qui est l’hormone du stress, le but est de percevoir l'Ă©nergie qu’on Ă©met, pour mieux Ă©vacuer les ondes nĂ©gatives. Pour les personnes qui n’aiment pas le sport ? Le jardinage DerniĂšre activitĂ© physique un peu plus atypique, le jardinage fait parfois des miracles aprĂšs un burn out ! Et oui, le jardinage est plus fatiguant qu’on ne le croit. On pourrait le qualifier de pratique sportive semer, ratisser, entretenir, rĂ©colter,
 tant de mouvements qui font appel Ă  des efforts physiques. L’avantage du jardinage ? C’est que ce travail demande de la patience avant de pouvoir en voir les rĂ©sultats. Ce passe-temps peut donc ĂȘtre trĂšs ressourçant, surtout qu’on voit le fruit de ses efforts pousser jour aprĂšs jour. Il existe bien Ă©videmment d’autres façons de se ressourcer et se re-concentrer sur soi-mĂȘme. La meilleure maniĂšre de trouver celle qui vous convient ? C’est d’essayer ! Sabine Bataille est sociologue du travail, auteur de la premiĂšre enquĂȘte en France sur la reconstruction post burnout des cadres » 1er prix du jury Anact/ Dauphine en 2012, spĂ©cialisĂ©e en QualitĂ© de Vie au Travail. Elle a 15 ans d’expĂ©rience dans le conseil RH et la gestion de carriĂšre en accompagnant les salariĂ©s dans leurs Ă©volutions, transitions et mobilitĂ©s professionnelles. Sabine Bataille reçoit les salariĂ©s en consultation, conseille les entreprises sur leurs dispositifs post burnout et collabore activement avec les professionnels des Services de SantĂ© au Travail. Elle intervient dans les colloques de santĂ© au travail et anime des confĂ©rences et groupe de travail pluridisciplinaire. Elle travaille avec un rĂ©seau pluridisciplinaire sociologues, psychiatres, avocats, mĂ©decins, policiers, personnels soignants
 prĂȘt Ă  intervenir en entreprise pour prendre en charge les risques psychosociaux liĂ©s au stress, Ă  la violence et harcĂšlement au travail. Fondatrice du RĂ©seau RPBO rassemblant des experts pluridisciplinaires labĂ©lisĂ©s sur la Matrice RPBO©, elle transfert aujourd’hui ses compĂ©tences aux professionnels des Services de SantĂ© au Travail MĂ©decins, psychiatres, psychologues du travail
 et certifie les professionnels de l’accompagnement DRH, responsable formation, consultants bilan de compĂ©tences, thĂ©rapeutes, psychologues
 pour garantir un niveau de qualitĂ© et d’éthique haut de gamme Ă  ces professionnels souhaitant renforcer leur expertise mĂ©thodologique autour de l’accompagnement des crises identitaires liĂ©es au travail. I. Le burn out, un tabou ? Non, surmĂ©diatisĂ© ! A. Un dĂ©ni initial A l’époque de mon enquĂȘte 2005-2012, effectivement, les salariĂ©s victimes qu’ils soient managers ou dirigeants
 vivaient le burnout comme un chagrin d’honneur » et prĂ©fĂ©raient s’étouffer eux-mĂȘmes dans le dĂ©ni de leurs souffrances que de dĂ©voiler leurs difficultĂ©s Ă  l’employeur. Sociologiquement, cela n’a fait que renforcer le dĂ©ni des RH et des organisations pour aboutir au rĂšgne du tabou social. On a vu alors apparaitre Ă  l’époque les premiers arrĂȘts longue maladie dont on n’osait parler de peur d’ĂȘtre contaminĂ© » par l’insuffisance professionnelle. Cette apprĂ©hension collective de la contagion sociale », couplĂ©e Ă  cette crainte individuelle d’ĂȘtre mal Ă©valuĂ©, mal notĂ©, mal reconnu, jugĂ© d’incompĂ©tent ou pire de paraĂźtre dĂ©faillant, voire fragile et sensible » aux yeux de l’employeur n’a fait que renforcer le piĂšge sociĂ©tal dans lequel se trouve les salariĂ©s et les entreprises aujourd’hui. Ce cercle infernal du dĂ©ni a signĂ© l’arrĂȘt de mort des carriĂšres linĂ©aires dĂšs les annĂ©es 2000. Les projets matriciels et les NTIC aujourd’hui installĂ©s durablement ont ensuite prĂ©cipitĂ© le phĂ©nomĂšne. Le burnout s’est enracinĂ© silencieusement et fait dĂ©sormais partie du paysage, mais reste vĂ©cu comme une honte ou un sale coup de canif Ă  un contrat social qui devait garantir la reconnaissance et l’évolution professionnelle. L’idĂ©e de ne plus ĂȘtre performant, dans une sociĂ©tĂ© qui l’exige Ă  tous les niveaux familial, personnel, professionnel, financier, sportif et mĂȘme sexuel
, est tout simplement impensable et impensĂ© pour un salariĂ© qui se donne Ă  fond et veut juste bien faire son travail. N’arrivant plus Ă  nĂ©gocier, ni Ă  tolĂ©rer en leur ĂȘtre une baisse de qualitĂ© ou de performance, les salariĂ©s victimes tentent frĂ©nĂ©tiquement de combler cet Ă©cart jusqu’à la syncope 1Ăšre alerte, l’épuisement 2Ăšme alerte, la maladie 3Ăšme alerte ou
 le suicide la mort. GrĂące aux entretiens et aux rĂ©sultats de l’enquĂȘte, ils ont rĂ©ussi Ă  mettre des mots sur leurs maux du travail. Mais on parlait alors Ă  l’époque plus facilement de stress et de harcĂšlement grĂące aux travaux de Marie-France Hirigoyen, puis de Vincent de Gaulejac et Nicole Aubert que de burnout. Les premiers accords sur le stress au travail ont Ă©tĂ© signĂ©s en France ANI du 2 juillet 2008, suivis par l’ANI sur le harcĂšlement moral ou sexuel et les violences au travail 26 mars 2010. Ces trois axes ont ensuite Ă©tĂ© suivis de trĂšs prĂšs par les DRH, car ces accords s’imposent Ă  toutes les entreprises, quelles que soient leur taille et leur branche d’activitĂ©. B. Un changement vers 2010 Depuis 2010, tout s’est bousculĂ© sur un terrain dĂ©jĂ  trĂšs fragilisĂ© par la crise et des NTIC de plus en plus intrusives dans la vie quotidienne mettant en pĂ©ril l’équilibre vie pro/vie perso. Les salariĂ©s, toujours en quĂȘte de performance, n’arrivent plus Ă  se dĂ©brancher » du travail. C’est dans ce contexte sociĂ©tal que l’obligation de rĂ©sultat en matiĂšre de SantĂ© et de SĂ©curitĂ© au Travail est venue rajouter une pression supplĂ©mentaire aux entreprises, qui doivent garantir Ă  leurs salariĂ©s, santĂ©, sĂ©curitĂ© physique et 
 mentale L. 4121-1 et L. 4121-2 du Code du travail. En outre, la responsabilitĂ© et le rĂŽle de l'employeur ne s’arrĂȘtent pas Ă  la mise en oeuvre des dispositions que lui impose la loi il a le devoir de prendre toutes les mesures adaptĂ©es qu'elles figurent ou non dans le code du travail, au regard des risques identifiĂ©s en lien avec les activitĂ©s, les missions ou les opĂ©rations confiĂ©es Ă  l'entreprise. La Cour de cassation a rappelĂ© que l’obligation de protection ne vise pas seulement la santĂ© physique, mais Ă©galement la santĂ© psychologique du salariĂ©. Elle va plus loin, en prĂ©cisant que l’absence de faute de l’employeur ne peut l’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ©, dĂšs lors que des faits de harcĂšlement moral ont eu lieu dans son entreprise Soc., 21 juin 2006, n° Balaguer c./ Bourlier et alii. Aujourd’hui, la surmĂ©diatisation autour du burnout et les obligations sociales facilitent certes, la prĂ©vention primaire et secondaire, mais visent d’avantage l’efficacitĂ© d’évitement du risque pĂ©nal et des obligations assignĂ©es aux employeurs que le bon sens et la bienveillance envers les salariĂ©s en souffrance. La prioritĂ© d’adapter le travail Ă  l’homme, reste un principe tirĂ© de l’ergonomie et renverse l’idĂ©e selon laquelle il faut demander aux salariĂ©s de s’ajuster aux nouvelles contraintes du travail c’est bien au travail de fournir un cadre compatible avec les capacitĂ©s et caractĂ©ristiques individuelles, mais l’employeur doit prioritairement prendre des mesures de protection collective Article L 4121-2. II. Une maladie des bons Ă©lĂšves » Le burnout est un Ă©puisement chronique dĂ» Ă  un surinvestissement au-delĂ  du raisonnable par un salariĂ© hyper-professionnel, engagĂ© et loyal envers son travail plus que son employeur d’ailleurs, puisqu’il est capable d’outrepasser les rĂšgles de bon sens et de dĂ©sobĂ©ir aux compteurs d’heures supplĂ©mentaires pour mener Ă  bien sa tĂąche professionnelle. Bien sĂ»r, l’entreprise y trouve son compte, mais ce surinvestissement du salariĂ© l’entraine irrĂ©mĂ©diablement vers un trouble de l’adaptation » critĂšre psychiatrique officiel du burnout entrainant un dĂ©sĂ©quilibre de l’ensemble de son environnement biologique, puis psychologique avec par la suite des consĂ©quences d’ordre personnel, social et familial. Les conjoints de victimes de burnout le savent bien. On ne le dira jamais assez Ă  ces profils-types de victimes le burnout n’arrive pas du jour au lendemain, car c’est un trouble de l’adaptation. Il s’enracine dans le temps, et se cristallise autour d’un processus social d’abord professionnel, puis personnel qui s’installe dans la durĂ©e sur des repĂšres faisandĂ©s, menant irrĂ©mĂ©diablement Ă  un Ă©puisement physique, cognitif, psychologique et vital en quelques mois ou quelques annĂ©es. Trop de pression, trop d’heures supplĂ©mentaires, trop de dĂ©placements, trop de dossiers, trop de charge mentale, trop de responsabilitĂ©s, bref
 comme chantait Francis Lemarque trop de tout ». Quand la coupe est pleine elle dĂ©borde, c’est juste mĂ©canique ! De 99 on passe Ă  100. Ce n'est pas plus compliquĂ© que cela. La logique gestionnaire devrait le savoir... Ce n’est pas une question de compĂ©tences puisque cela touche les meilleurs. Par contre, le piĂšge pour ces bons Ă©lĂ©ments est de surestimer leurs ambitions, leurs capacitĂ©s, leurs aptitudes Ă  rĂ©soudre seuls les problĂšmes d’insuffisance de leur environnement de travail. A contrario, ils sous-estiment gravement les dĂ©gĂąts et les consĂ©quences pour leur santĂ©, leur carriĂšre et leur entourage qui assiste impuissant Ă  leur descente aux enfers. En outre, ils n’anticipent pas les difficultĂ©s qu’ils auront Ă  reprendre le chemin de bureau s’ils s’arrĂȘtent trop tard ou trop longtemps. Avec les psychiatres et les mĂ©decins du travail, nous sommes effarĂ©s de rencontrer de si bons Ă©lĂ©ments restant bloquĂ©s presque deux ans aprĂšs leur burnout, en train de dĂ©pĂ©rir socialement en Ă©tant en arrĂȘt ou demandeur d’emploi, la boule au ventre, leurs Ă©motions Ă  fleur de peau, Ă  l’idĂ©e de devoir refaire un cv ou pire de devoir retrouver un job ! Inutile de vous dire que leurs façons d’ĂȘtre, de penser, de s’estimer se dĂ©tĂ©riorent radicalement en peu de temps et peuvent favoriser le terrain dĂ©pressif. Paradoxe français la crainte de perdre son boulot, n’incite pas les salariĂ©s Ă  changer d’emploi, restant ainsi coincĂ©s dans une soumission consentie entretenant leur mal-ĂȘtre au travail. Il n’y a plus suffisamment d’appel d’air, ni de mobilitĂ©s professionnelles dĂ©sirĂ©es le vent n’est plus assez porteur pour ces salariĂ©s qui auraient besoin d’espoirs plus que de contraintes ou de boulets accrochĂ©s Ă  leurs pieds. Bien que les mobilitĂ©s dĂ©sirĂ©es » par opposition aux mobilitĂ©s subies », soient majoritaires dans le discours des cadres en reprĂ©sentant 2/3 des demandes, en rĂ©alitĂ© et au final, dans 74% des cas, ces mĂȘmes salariĂ©s ne bougent pas Source Apec – EnquĂȘte mobilitĂ© - 2014. Rappelons que la santĂ© physique et psychique restent une consĂ©quence de leur investissement au travail. Si dĂ©sĂ©quilibre il y a, une mauvaise santĂ© peut s’installer durablement. Si Ă©quilibre restaurĂ© il y a, alors une qualitĂ© de vie et d’épanouissement par le travail peut commencer Ă  exister ! Les personnes que j’ai accompagnĂ©es et qui ont rĂ©ussi Ă  reconstruire leur identitĂ© professionnelle peuvent l’attester ! On peut faire moins, mais mieux
 et le bien-ĂȘtre existe aussi et surtout grĂące au travail qui est, rappelons-le, un facteur protecteur de l’identitĂ© ne l’oublions pas ! III. Trois cas de figures pour se remettre d’un burn out On ne peut pas se reconstruire seul ; il y a besoin Ă  minima d’un mĂ©decin et d’un accompagnement de type psychologique sur plusieurs mois afin d’éviter les risques de rechute qui sont malheureusement trĂšs nombreux si rien n’est rĂ©amĂ©nagĂ©. A. Cas 1 Le salariĂ© est mal en point, mais est encore Ă  son poste de travail, ou dans l’entreprise. Il doit alors se rendre d’urgence chez le mĂ©decin du travail. Il est souhaitable qu’une personne de l’entreprise l’accompagne, puis le raccompagne chez lui Ă  moins qu’il ne soit pris directement en charge par un professionnel de santĂ© Ă  l’issue de ce rendez-vous Samu, SOS mĂ©decin, pompiers
. Cela pour Ă©viter les risques de dĂ©sarroi, de dĂ©compensation ou pire, de crise suicidaire sur le chemin du retour. Le mĂ©decin du travail engage sa responsabilitĂ© dans la dĂ©livrance du certificat d’aptitude ou d’inaptitude et informe le salariĂ© de sa dĂ©cision avant d’en faire part aux RH si le salariĂ© donne son accord. Ensuite, seul un mĂ©decin Ă  l’extĂ©rieur de l’entreprise peut prescrire un arrĂȘt de travail. Le mĂ©decin du travail de lentreprise, lui, assure un rĂŽle de conseil auprĂšs des RH et un rĂŽle d’alerte. Le salariĂ© doit donc se rendre immĂ©diatement chez son mĂ©decin traitant ou un psychiatre ou aller Ă  l’hĂŽpital. B. Cas 2 Le salariĂ© est en arrĂȘt Ă  l’hĂŽpital ou Ă  domicile. Il doit respecter les prescriptions mĂ©dicales qui lui sont faites et tenir compte des risques pour sa santĂ© et son entourage. Le burnout est une alarme aux consĂ©quences potentiellement mortelles avec une comorbiditĂ© et des facteurs sociaux aggravants surtout dans les 1ers jours de l’arrĂȘt. La durĂ©e d’un arrĂȘt est variable selon l’état du salariĂ© et peut s’installer pernicieusement dans le temps et ĂȘtre reconduit jusqu’à plus d’un an dans les cas les plus lourds. Durant ce temps, le salariĂ© doit se tourner d’abord vers les professionnels du mĂ©dical ou du paramĂ©dical pour rĂ©cupĂ©rer un niveau de santĂ© physique et psychologique normal. Ensuite, il peut se tourner vers diffĂ©rents types d’accompagnement pour reprendre confiance en lui et se donner les moyens de rĂ©-occuper une activitĂ© sociale et/ou professionnelle. On ne le dira jamais assez le temps de l’arrĂȘt peut ĂȘtre extrĂȘmement dĂ©stabilisant pour le salariĂ© car il vit trĂšs mal la situation et culpabilise Ă  l’idĂ©e de ne plus pouvoir faire son travail il y a une vĂ©ritable rupture anxiogĂšne Ă  l’idĂ©e de ne plus ĂȘtre Ă  la hauteur pour ces salariĂ©s victimes-types. De plus, il a inconsciemment peur d’ĂȘtre jugĂ© par ses collĂšgues qui auront du rĂ©cupĂ©rer sa charge de travail ou son manager qui Ă©valuera la consĂ©quence sur la volumĂ©trie de ses objectifs prĂ©vus. Les causes et les consĂ©quences se mixent entre elles. La situation peut l’enfermer dans un cercle vicieux psychologique et lui faire perdre toute crĂ©dibilitĂ© et estime de lui. Si c’est le cas, le salariĂ© doit d’urgence se faire accompagner par un psychiatre, un psychologue du travail ou un thĂ©rapeute spĂ©cialisĂ© sur plusieurs sĂ©ances. Attention, seuls le mĂ©decin et le psychiatre pourront lui prescrire des mĂ©dicaments contre l’anxiĂ©tĂ© ou la dĂ©pression. Toutes les autres professions ne peuvent ni prescrire des mĂ©dicaments, ni arrĂȘt de travail. C. Cas 3 le salariĂ© revient dans l’entreprise aprĂšs un arrĂȘt. Il a la possibilitĂ© de se tourner en premier vers le mĂ©decin du travail qu’il peut rencontrer en visite de prĂ©-reprise la semaine prĂ©cĂ©dant son retour. Il peut aussi demander un entretien avec les RH et/ou son manager pour Ă©voquer sa reprise. L’entretien tripartite donne de trĂšs bons rĂ©sultats et garantie Ă  minima un Ă©change autour des conditions de travail et du contenu du poste. C’est Ă  ce stade que le salariĂ© peut demander Ă  bĂ©nĂ©ficier d’un coaching, d’un bilan de compĂ©tence, ou d’un accompagnement spĂ©cifique Ă  la reprise d’activitĂ©. Les solutions sont rarement trouvĂ©es dans l’immĂ©diat, mais les bases de la discussion sont posĂ©es. Le suivi de cette concertation tripartite est alors porteuse de bons rĂ©sultats oĂč chacun doit se remettre en question pour qu’à l’avenir cela ne se produise plus. D. 3 conditions pour s’en sortir Le salariĂ© se remet Ă  3 conditions Qu’il comprenne les causes de son burnout le contexte toxique, Qu’il sache exprimer ses envies son dĂ©sir ou projet professionnel Qu’il connaisse ses limites ses ressources, ses moyens. On pourrait rajouter un socle, une quatriĂšme condition de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter la rechute qui serait sa capacitĂ© Ă  se tourner vers des personnes tuteur ou relais quand il commence Ă  ressentir l’inconfort, l’effort ou le stress. Cette capacitĂ© s’inscrira alors comme une vĂ©ritable compĂ©tence Ă©motionnelle et relationnelle, elle-mĂȘme porteuse de ses talents autour d’une nouvelle aptitude professionnelle. Ces compĂ©tences et aptitudes lui serviront toujours par la suite. Le salariĂ© acquiert grĂące Ă  son burnout les conditions de sa future QualitĂ© de Vie au Travail, avec cette formule que j’ai appelĂ© l’équation Ă©cologique ». Cette derniĂšre se rĂ©sout avec une analyse de son propre comportement au travail et dans la vie en gĂ©nĂ©ral, avec des points de vigilance, des failles certes qui n’en a pas ?, mais surtout avec des atouts, des talents chacun en a ! qu’il convient alors de protĂ©ger dans un premier temps, puis de dĂ©velopper dans un second temps et renforcer dans un troisiĂšme temps. C’est alors que le salariĂ© pourra, soit reprendre son poste mais avec un nouveau regard sur son travail et sa façon de s’y investir ; soit rĂ©flĂ©chir Ă  un autre projet de vie professionnelle dans son entreprise ou ailleurs. Le bilan de compĂ©tences et les congĂ©s individuels de formation sont des dispositifs RH qui permettent de prendre du recul avant un nouveau dĂ©part tout en assurant ses arriĂšres. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, je conseille Ă  mes clients le changement impĂ©ratif de 2 ou 3 critĂšres importants dans leur vie professionnelle poste, horaires de travail, mobilité . Si rien ne change au retour du salariĂ© la rechute est assurĂ©e dans les mois qui suivent ! RĂ©fĂ©rences bibliographiques, du mĂȘme auteur La reconstruction professionnelle aprĂšs un burnout », INRS Revue RST n°137. Mars 2014 L’aprĂšs burnout », SantĂ© Mentale n° 190. Septembre 2014 Se reconstruire aprĂšs un burnout les chemins de la rĂ©silience professionnelle ». Editions Dunod/InterEdition 2015 Bien dĂ©cider les 3 dĂ©clics pour oser faire un choix ». Editions Dunod / InterEditions. 2015 Approche interdisciplinaires des risques psychosciaux au travail ». Colloque Editions OctarĂšs 2015 Qu’est-ce la QVT QualitĂ© de Vie au Travail ? Les entreprises y sont-elles sensibles aujourd’hui ? Il est important de sortir de la routine langagiĂšre et de voir ce qui se cache derriĂšre les mots. La QVT est prise au sĂ©rieux d’un point de vue rĂ©glementaire. Certaines entreprises s’engagent dans une dĂ©marche vertueuse mais il faut qu’elles soient d’abord financiĂšrement solides. C’est un processus de co-construction qui s’oppose Ă  du QVT-washing » car il faut bien faire la diffĂ©rence entre valeurs affichĂ©es et valeurs incarnĂ©es. Les nouvelles gĂ©nĂ©rations ne veulent plus souffrir au travail donc pour attirer ces nouveaux talents, les entreprises ont tout intĂ©rĂȘt Ă  rĂ©flĂ©chir sur les notions de dĂ©veloppement personnel, de rĂ©silience, de bienveillance et Ă  replacer l’humain au cƓur de l’organisation comme le fait le CJD, par ex. Comment se reconstruire aprĂšs un burn-out ? J’ai suivi la formation RPBO, qui est une mĂ©thode primĂ©e par l’ANACT Agence nationale pour l’amĂ©lioration des conditions de travail les personnes accompagnĂ©es ne rechutent pas ! Cette modĂ©lisation, qui est un mĂ©lange de sciences sociales et de gestion, permet un accompagnement pour un retour Ă  l’emploi accompagnement pro et perso. Sabine Bataille, qui avait conduit la 1Ăšre enquĂȘte sur la reconstruction post burnout des cadres, est la fondatrice du rĂ©seau RPBO qui rassemble des experts pluridisciplinaires mĂ©decins, psychiatres, psychologues du travail, DRH, responsables formation, etc.. Il y a un vrai enjeu social et sociĂ©tal. Pour les RH, la gestion d’une personne en burn-out est un vĂ©ritable casse-tĂȘte ! La personne va ĂȘtre en arrĂȘt de travail, elle va ĂȘtre suivie mĂ©dicalement, par un psychiatre, mais ce n’est pas suffisant. Elle va devoir aussi se reconstruire, se rĂ©inscrire dans un schĂ©ma professionnel. Il peut y avoir un gros impact financier. L’enjeu de la reconstruction, c’est de donner Ă  la personne les moyens d’agir pour lui permettre de faire le bilan et de s’inscrire dans une phase d’amĂ©lioration continue. Il s’agit d’utiliser la mĂ©thode des petits pas, de maniĂšre Ă©cologique. Cet accompagnement est-il initiĂ© et financĂ© par l’entreprise ? Il y a 2 types d’accompagnement soit l’entreprise me mandate pour accompagner la personne qui est dĂ©jĂ  en arrĂȘt. Selon le pouvoir de rĂ©silience de la personne, on compte environ 10 sĂ©ances d’1h30, qui peuvent ĂȘtre prises en charge par les OPCO ou par l’entreprise sur le budget formation soit le particulier me mandate compte CPF Dans tous les cas, l’objectif est de rĂ©intĂ©grer l’entreprise avec de nouvelles conditions. Il s’agit de repenser le travail diffĂ©remment, et c’est lĂ  qu’intervient le bilan de compĂ©tences, que je pratique Ă©galement. Soit la personne peut rĂ©intĂ©grer l’entreprise, soit ce n’est pas possible et lĂ  on est dans la sĂ©curisation du parcours professionnel. Comment prĂ©venir le burn-out ? Je propose d’apporter des mĂ©thodes et des outils pour que la personne puisse ĂȘtre autonome, pour amĂ©liorer son pouvoir de rĂ©silience. L’entreprise doit aussi mettre en place un management plus sincĂšre et plus honnĂȘte et permettre Ă  ses salariĂ©s de prendre en compte leurs Ă©motions. Je suis Ă©galement formĂ©e en CNV Communication Non Violente ou communication bienveillante, coach diplĂŽmĂ©e de l’ICA, j’ai un DU en QVT et la mĂ©thode RPBO, qui me permettent de mettre Ă  la disposition des entreprises une boĂźte Ă  outils mĂ©thodologique. Je vais les aider Ă  s’exprimer autour de sujets importants qui peuvent relever de la vision du dirigeant, ou de sujets importants pour les collaborateurs, comme par exemple, comment je peux mieux faire mon travail. L’idĂ©e est de s’autoriser Ă  verbaliser pour pouvoir co-construire autour de valeurs communes des actions qui ont du sens. Ce qui marche bien en entreprise sont des dĂ©marches aussi bien personnelles que collectives. Dans les dĂ©marches collectives, citons les GAED Groupes Autonomes D’Échanges et de Discussions, qui permettent de s’exprimer librement. Les entreprises sont-elles demandeuses d’accompagnement pour Ă©viter le burn-out Ă  leurs ? Je communique beaucoup sur LinkedIn qui est un moyen de diffuser l’information. Les entreprises viennent vers moi parce qu’elles veulent prendre soin de leurs collaborateurs. Il faut se souvenir que le burn-out est dĂ©vastateur psychologiquement, financiĂšrement, 
 il peut mener au suicide. Les entreprises sont conscientes qu’il faut retrouver de l’épanouissement au travail, retrouver du sens, retrouver de nouveaux repĂšres. J’invite toutes les personnes qui veulent jouer le rĂŽle de relais Ă  se former au burn-out, Ă  la MĂ©thode RPBO. Incubesens propose des actions de form’action » et donne des outils pour pouvoir pĂ©renniser les actions, des conseils, du coaching, pour co-construire les solutions. Les conseils d’Alexandra pour se prendre en charge Je propose deux idĂ©es simples et accessibles ou smartphone Faire une rĂ©trospection de la journĂ©e passĂ©e quel a Ă©tĂ© le positif et le moins positif, c’est le baromĂštre de mon Ă©tat de forme. A faire chaque jour ! 2. Agenda de morphĂ©e C’est un tableau Ă  tĂ©lĂ©charger, qui permet d’établir la traçabilitĂ© de son Ă©tat de sommeil et de somnolence. À remplir pendant 1 mois. Cette Ă©mission est maintenant terminĂ©e, je remercie chaleureusement notre invitĂ©e, Alexandra Sery, Experte du mieux-ĂȘtre au travail et spĂ©cialiste de la reconstruction post burn-out. Alexandra Sery est basĂ©e Ă  Strasbourg mais elle intervient dans les entreprises sur toute la France et aussi auprĂšs du particulier. Vous pouvez en savoir plus sur elle et retrouver son actualitĂ© sur sa page LinkedIn, ou encore la joindre au numĂ©ro 06 17 82 02 24 Merci Ă  vous chĂšres auditrices et chers auditeurs pour votre Ă©coute, vous pouvez nous suivre sur les rĂ©seaux sociaux Facebook, Instagram et Ă©couter le podcast ou de l’émission en replay sur ou visionner cette vidĂ©o sur You Tube. Retrouver Alexandra Sery Experte en mieux-ĂȘtre au travail et en reconstruction post burn-out incubeSens 67000 Strasbourg 06 17 82 02 24 LinkedIn Date de la crise dĂ©cembre 2012. L’entreprise oĂč travaille Jean-Baptiste van den Hove est en train de se transformer, comme toutes les boĂźtes du secteur des tĂ©lĂ©coms en Europe. L’ambiance des dĂ©buts lui manque. Sa structure a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e Ă  la lourde organisation du France TĂ©lĂ©com » belge, Belgacom. Disparus l’autonomie, l’encouragement Ă  la prise de risque, l’atmosphĂšre entrepreneuriale J’avais du talent pour ça, l’entrepreneuriat.». Tout est plus lent, plus systĂšme ». Ses objectifs de fin d’annĂ©e sont largement dĂ©passĂ©s mais une rĂ©organisation interne le fait encore Ă©voluer »  J’étais manager numĂ©ro 1 et je devenais numĂ©ro 3. » La goutte d’ le recul, le jeune homme repĂšre quelques signes avant-coureurs l’épuisement Je bossais vraiment trop », l’hypersensibilitĂ© au bruit Je portais toujours des bouchons d’oreille au bureau », et surtout le manque de sens Quand je rentrais Ă  22 heures du boulot dans ma grosse bagnole de fonction, je sentais bien au fond de moi qu’il y avait un vide. ». Les matins suivant l’annonce de sa nouvelle affectation, il perd toute Ă©nergie Je mettais jusqu’à une heure et demie Ă  sortir du bain. ». Dans l’open space, il se surprend Ă  chercher des endroits d’oĂč personne ne le verra. Ses sens semblent saturĂ©s. L’ascenseur lui donne la nausĂ©e, comme s’il embarquait dans un manĂšge de parc d’attractions. Parfois, il s’échappe pour dormir une Ă  deux heures dans les toilettes, ou dans sa voiture. Il dĂ©jeune seul. Il perd 10 kg en deux mois. Je ne sais pas ce que tu as mais il va falloir que tu t’en occupes », lui dit un jour son mĂ©decin de famille. Sa prescription un rendez-vous chez le psychiatre et un arrĂȘt maladie. LĂ , je me suis retrouvĂ© tout seul chez moi, pendant un mois. Je ressentais une telle dĂ©tresse. » L’appartement oĂč il passe ses journĂ©es n’est pas encore tout Ă  fait meublĂ©, il vient seulement d’emmĂ©nager. Sa seule sortie le supermarchĂ©, pour acheter des lasagnes surgelĂ©es. J’y allais toujours aux heures oĂč il y a le moins de monde. Je ne mangeais qu’une seule fois par jour. J’avais un nƓud Ă  l’estomac. » Jean-Baptiste van den Hove rentrera finalement chez ses parents. Faute de mieux », il passe ensuite quatorze mois Ă  ChĂąteauroux Indre dans une communautĂ© thĂ©rapeutique pour toxicomanes, Saint-Jean EspĂ©rance. Avec les tox’, on ne peut pas se mentir. Ils m’ont fait rĂ©aliser que j’étais beaucoup dans l’apparence, la prĂ©tention, que j’avais un besoin de reconnaissance assez dingue et que je manquais de coffre. »Il rejoint ensuite une autre communautĂ© Ă  Cognac Charente, L’Arche, qui accueille des personnes handicapĂ©es mentales. Autant les toxicos m’ont fait descendre de mon piĂ©destal, autant les personnes handicapĂ©es m’ont montrĂ© la beautĂ© de la relation. Ce que c’était que d’ouvrir son cƓur. » Le terrassement, et puis la reconstruction. Ça a l’air peut-ĂȘtre fleur bleue quand je le raconte comme ça. Je crois qu’il faut avoir souffert pour comprendre. »Durant ces longs temps de vie communautaire, Jean-Baptiste van den Hove n’oublia jamais la solitude qu’il avait ressentie aprĂšs son arrĂȘt maladie. Les autres victimes du burn-out l’avaient trĂšs certainement vĂ©cu aussi l’incapacitĂ© de se rendre sur son lieu de travail, oĂč l’on passe l’essentiel de ses journĂ©es
 L’impossibilitĂ© de rester trop longtemps seul chez soi
 Et la difficultĂ© de rentrer chez ses parents, chez des proches, de supporter les conseils maladroits, les attentes involontaires
 L’impasse. OĂč aller ? Il n’existait alors aucune communautĂ© adĂ©quate, sur le modĂšle de celles pour les droguĂ©s ou les de cette rĂ©flexion qu’est nĂ©e l’association Au temps pour toi 1. Dans cette maison Ă  l’ambiance familiale installĂ©e dans un coin arborĂ© du Limousin, les victimes de burn-out peuvent sĂ©journer de trois semaines Ă  neuf mois, en fonction des besoins. Pour Jean-Baptiste van den Hove, le burn-out, c’est souvent la rencontre de sa fragilitĂ©. Je suis fragile, je ne peux pas tout tout seul, j’ai besoin de l’autre. C’est la relation qui nourrit et guĂ©rit. » Le premier rĂ©sident a Ă©tĂ© accueilli en mars 2017. Une dizaine de demandes arrivent chaque semaine. Seules quatre chambres sont ouvertes Ă  ce jour. Le burn-out n’étant pas encore reconnu comme une maladie, l’association ne reçoit aucune subvention. Elle cherche des dons pour ouvrir de nouvelles chambres. L’aprĂšs burn-out, surmonter cette Ă©preuve et se reconstruire pour ne pas rechuter ! Il y a un avant burn-out et un aprĂšs burn-out ! Le burn out s’apparente Ă  un Ă©lectrochoc pour sortir de son “Avatar” le personnage que l’on s’est construit pour rĂ©pondre aux attentes de notre entourage, nos croyances et certitudes, nos vieilles habitudes
 et devenir qui on est vraiment. Le burn-out est une mĂ©tamorphose ! Il peut ĂȘtre l’opportunitĂ© inattendue et inespĂ©rĂ©e de transformation et de dĂ©couverte de soi, de ses motivations profondes, de son essence, le point de rupture trĂšs souvent de situations antĂ©rieures qui tournaient en boucle, de sentiments de blocage
 On en sort inĂ©vitablement grandi ! la vie n’est plus la mĂȘme, on n’est plus la mĂȘme personne, la vie ne se vit plus de la mĂȘme maniĂšre. Toutefois, se reconstruire demande du courage, de la persĂ©vĂ©rance, de la bienveillance envers soi, du respect de soi pour recrĂ©er ses fondements, son identitĂ© et sa nouvelle vie. Les Ă©tapes de reconstruction aprĂšs le burn-out Le temps du repos, indispensable Ă  la guĂ©rison La personne victime de burn-out doit absolument se reposer, dormir, entrer “dans l’ombre” pour se cocooner, se mettre en jachĂšre esprit et corps. Il est temps pour elle de prendre soin d’elle, de se reconnecter Ă  son corps, de s’écouter. Les activitĂ©s de relaxation, balnĂ©othĂ©rapie, 
 les loisirs et le sport sont vivement recommandĂ©s dans cette pĂ©riode pour restaurer l’énergie. Faire des choses pour soi, bien se nourrir et se permettre du plaisir ! Cette pĂ©riode d’arrĂȘt de travail est indispensable pour une rĂ©cupĂ©ration physique et psychique complĂšte. Il ne faut pas culpabiliser et prendre le temps nĂ©cessaire pour revenir Ă  soi. C’est une phase de rĂ©cupĂ©ration pour prendre du recul et reprendre pied. Le temps du bilan et de la comprĂ©hension pour rebondir Cette Ă©tape est incontournable pour mettre du sens sur ce qui s’est passĂ© et accepter sans se juger. L’accompagnement par une personne-ressource de la relation d’aide peut ĂȘtre prĂ©cieux. Il favorise la comprĂ©hension des causes du burn-out, permet de faire le deuil de cette Ă©preuve, de l’ancien “Moi”, et de dĂ©passer les Ă©tats Ă©motionnels forts pour guĂ©rir les blessures. C’est une phase de rĂ©paration psychique et Ă©motionnelle. Le temps de la reconquĂȘte identitaire le Renouveau de Soi Une quĂȘte de soi, de reconnexion Ă  soi indispensable Qui suis-je vraiment ? Le chemin de la dĂ©couverte de soi dĂ©bute, la pĂ©riode de mue s’installe. L’éveil de soi sort d’un pseudo Ă©tat d’indiffĂ©rence et la personne devient pleinement attentive, dĂ©couvre consciemment et apprĂ©cie qui elle est vraiment. De nouveaux comportements, de nouvelles façons de penser – d’agir s’initient, s’expĂ©rimentent, le renouveau de soi Ă©merge. La personne se libĂšre de ses automatismes pour mettre de la conscience, de certaines convictions devenues obsolĂštes et s’autorise Ă  Etre avec un grand E. La relation Ă  soi se soigne et se dĂ©veloppe pour retrouver progressivement le centre d’équilibre, l’harmonie intĂ©rieure et l’authenticitĂ© vis-Ă -vis de soi et des autres. La personne reconstruit son identitĂ© – parentale, familiale et sociale, elle rĂ©investit ses diffĂ©rents domaines de vie. Elle rĂ©explore son “monde intĂ©rieur” et son environnement extĂ©rieur, pose un regard diffĂ©rent et neuf sur elle, les autres, le monde, ET recherche le sens nouveau Ă  donner Ă  sa vie – sa mission de vie. Cette Ă©tape est un rĂ©el voyage intĂ©rieur pour se redĂ©couvrir, s’ouvrir Ă  soi. Une nouvelle page de vie s’ouvre, la mĂ©tamorphose opĂšre. Le temps d’inventer son nouveau projet de vie personnel et professionnel Le corps et l’ñme soignĂ©s, la reconnexion Ă  ce qui fait sens impulsent l’envie de se projeter, d’inventer son futur et de revoir ses prioritĂ©s ! Place Ă  la rĂ©flexion sur ce qui fait sens pour inventer et construire cette nouvelle page de vie Se laisser inspirer par ses dĂ©sirs profonds, dĂ©poussiĂ©rer ses rĂȘves et projets laissĂ©s en jachĂšre Se laisser surprendre par la vie, laisser jaillir son imagination Donner libre cours Ă  son Ă©lan crĂ©atif et suivre son intuition Investir et cultiver ses ressources internes qualitĂ©s, talents, compĂ©tences
 pour innover DĂ©velopper de nouvelles compĂ©tences pour s’épanouir, s’accomplir et se rĂ©vĂ©ler. Les nouveaux challenges OSER ETRE SOI SANS CULPABILISER ! OSER TRANSFORMER SA VIE ! Mon expĂ©rience et tĂ©moignage 
 Dans mon article prĂ©cĂ©dent, je vous ai prĂ©sentĂ© la maniĂšre dont se sont dĂ©roulĂ©es les 4 phases du processus de burn-out, ma descente aux enfers ! Les 2 premiĂšres Ă©tapes pour surmonter le burn-out 
 AprĂšs mon effondrement du 22 Septembre, j’ai passĂ© de nombreuses heures Ă  dormir, dormir et encore dormir. Mon corps et mon mental Ă©taient complĂštement Ă©puisĂ©s et en berne. Les semaines et les mois ont passĂ© sans que je m’en aperçoive. Beaucoup de repos, de la marche Ă  la compagne avec mon chien, des soins aux huiles essentielles, des activitĂ©s de mandala, 
 Je ne pouvais plus nier mon Ă©tat ! C’est pourquoi, j’ai dĂ©cidĂ© de ne pas brusquer les choses, d’ĂȘtre patiente et suivre les consignes mĂ©dicales. Petit Ă  petit, mon corps a repris des forces, j’ai donc souhaitĂ© suivre une psychothĂ©rapie pour comprendre ce qui s’était passĂ© pour calmer ma colĂšre intĂ©rieure et la culpabilitĂ© d’en ĂȘtre arrivĂ©e Ă  ce stade de “pantin”. Cela m’a permis nombreuses prises de conscience quant Ă  mes modes de fonctionnement nĂ©gatifs, mes croyances “limitantes”, mes besoins non satisfaits 
 Ce fut aussi une pĂ©riode de rĂ©paration des blessures d’enfance et d’adulte toutes remontĂ©es Ă  la surface. Les 2 Ă©tapes suivantes de reconstruction 
 Les blessures Ă©tant soignĂ©es, l’acceptation de me pardonner et de pardonner Ă©tant enclenchĂ©e
 une nouvelle Ă©tape Ă  franchir pointait son nez changer, me rĂ©inventer pour trouver mon nouvel Ă©quilibre, rĂ©investir tous mes rĂŽles de mĂšre, d’épouse, de belle-mĂšre, de fille, d’amie, de professionnelle 
. Je me suis alors lancĂ©e dans une quĂȘte de qui j’étais vraiment pour rebĂątir mon estime de moi et ma confiance en moi. J’avais besoin de me redĂ©couvrir, de faire le bilan de mes expĂ©riences antĂ©rieures, de mes compĂ©tences acquises, de mes valeurs, de mes aspirations, de mes qualitĂ©s, de mes dĂ©fauts, de mes dĂ©sirs profonds 
 tout y est passĂ© ! Je me suis donc orientĂ©e vers un coaching pour accompagner ma transition de vie personnelle et professionnelle. Le moment Ă©tait venu de crĂ©er mon projet de deuxiĂšme partie de vie. Mon burn-out finalement un BIEN qui m’a fait MAL ! Mais quelle REVELATION aujourd’hui ! Dans mon prochain article, je vous prĂ©senterai mon projet de vie porteur de sens et mon changement de trajectoire. Vous pouvez lire aussi Mal Etre au Travail burn-out, bore-out, brown-out Le burn-out ou syndrome de l’épuisement professionnel la “maladie du trop” La crise de milieu de vie un tremplin fabuleux 9 clĂ©s pour passer du chaos Ă  la REnaissance ! 7 clĂ©s pour obtenir ce que je veux vraiment dans la vie ! Que faire pour vivre sa vie pleinement ? Changer vraiment Entrer en relation avec soi-mĂȘme PROGRAMME RENOUV’L pour transformer sa vie ! SĂ©ance DĂ©couverte gratuite – inscrivez-vous !

comment se reconstruire aprĂšs un burn out